Bonjour , j’ai un commentaire à faire sur le poème « en septembre » de Paul Verlaine . Est ce que vous pouvez m’aider ? ( je suis en première)

En septembre

Parmi la chaleur accablante
Dont nous torréfia l'été,
Voici se glisser, encor lente
Et timide, à la vérité,

Sur les eaux et parmi les feuilles,
Jusque dans ta rue, ô Paris,
La rue aride où tu t'endeuilles
De tels parfums jamais taris,

Pantin, Aubervilliers, prodige
De la Chimie et de ses jeux,
Voici venir la brise, dis-je,
La brise aux sursauts courageux...

La brise purificatrice
Des langueurs morbides d'antan,
La brise revendicatrice
Qui dit à la peste : va-t'en !

Et qui gourmande la paresse
Du poëte et de l'ouvrier,
Qui les encourage et les presse...
" Vive la brise ! " il faut crier :

" Vive la brise, enfin, d'automne
Après tous ces simouns d'enfer,
La bonne brise qui nous donne
Ce sain premier frisson d'hiver ! "


Sagot :

Réponse :

La sortie de l'été : bouffée de fraîcheur

I. Une attente, un détour pour parler de la brise.

- "parmi, dont, voici, jusque, voici venir la brise".

La brise est nommée au 3° quatrain.

On passe de la chaleur accablante au souffle frais.

On peut même refaire l'itinéraire dans les rues de Paris et Aubervilliers et les usines Saint Gobain)

II. La brise et ses effets

- purificatrice

- chasseuse de fléau (elle chasse la peste, personnification et discours direct), signe de santé

- inspiratrice, stimulante pour l'ouvrier et le poète

III. Hymne au vent frais

Vive la brise

Air qui sort chacun de la torpeur (simouns d'enfer = vents secs du Sahara)

Un vent nouveau va souffler sur la poésie, premier frisson.

Explications :