Sagot :
Réponse :
Bonjour,
Mes « restes » de Latin sont vraiment catastrophiques, alors j’ai utilisé une traduction de Phèdre pour t’apporter une réponse.
Le Loup et L’agneau
Au bord du même ruisseau étaient venus un loup et un agneau pressés par la soif. En amont se tenait le loup et loin de là, en aval, était l'agneau. Alors, poussé par sa voracité sans scrupules, le brigand prit un prétexte pour lui chercher querelle. « Pourquoi, dit-il, as-tu a troublé l'eau que je bois? » Le porte-laine répondit tout tremblant : « Comment pourrais-je, je te prie, Loup, faire ce dont tu te plains ? C'est de ta place que le courant descend vers l'endroit où je m'abreuve. » Repoussé par la force de la vérité, le loup se mit à dire: « Il y a six mois tu as médit de moi. » - « Moi? répliqua l'agneau, je n'étais pas né. » -- Ma foi, dit le loup, c'est ton père qui a médit de moi. » Et là-dessus il saisit l'agneau, le déchire et le tue au mépris de la justice. Cette fable est pour certaines gens qui, sous de faux prétextes, accablent les innocents.
Les deux fables, celle de La Fontaine et celle de Phèdre ont beaucoup en commun. Elles ont tout d’abord le même titre. Ensuite on remarque une autre similitude, la morale de la fable est située au début du texte( en général, elles sont à la fin ). Dans les deux fables il y a du discours direct et dans les deux fables l’agneau vouvoie le loup alors que le loup le tutoie. ( ici tu peux citer des exemples des deux textes ).
Les deux fables ont la même issue, la mort de l’agneau.
La différence la plus notable ( mis à part la langue : Latin pour l’une et Français pour l’autre ) est la forme . La fable de Phèdre est écrite en prose alors que La Fontaine écrit son texte en vers.( vers mêles, c’est à dire alternance de vers différents : alexandrins, octosyllabes... ). La versification du texte de La Fontaine le rend plus poétique.
Explications:
Dans une fable moins connue, « Contre ceux qui ont le goût difficile » La Fontaine explique en quelque sorte sa démarche en disant qu’il maîtrise l’éloquence ( don reçu de la muse Calliope )et qu’il utilise ses talents afin « d’orner toute ces fictions » ( il parle des fables de Phèdre ) et il conclue en disant :
« cependant jusqu’ici d’un langage nouveau
J’ai fait parler le Loup, et répondre l’Agneau .»
( Par langage nouveau il faut comprendre la mise en vers / versification )
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