Sagot :
Réponse :
On peut rêver d'utopies mais la réalité est parfois décevante. Alors les dystopies peuvent nous interpeller, voire nous effrayer. J'ai lu il y a peu un roman : Fahrenheit 451 de Ray Bradbury. Ce roman paru en 1953 aux USA est paru en France en 1955. Curieux titre mais finalement qui explique le thème du roman. Il s'agit de la température à laquelle le papier donc les livres peuvent brûler, soit environs 230°.
Dans un univers futuriste, la société est réglée, réglementée, surveillée. Le héros, Montag est pompier mais il est surpris par certaines scènes dans ce pays où les livres sont interdits. il ne comprend pas tout mais un jour, il voit une femme qui refuse de quitter sa maison et de laisser ses livres. Le héros intrigué en prend un , le cache. S'en suivent des péripéties qui opposent deux points de vue. Un clan très majoritaire et endoctriné qui trouve qu'il faut obéir et qui a oublié le contenu des livres. Et puis Montag qui essaie de résister avec quelques uns. Pour échapper à cet autodafé généralisé, les membres clandestins apprennent par coeur un livre pour créer une mémoire vivante.
Une dystopie inquiétante mais qui montre, s'il était nécessaire, que dans l'histoire, certains régimes se sont méfiés des livres mais que dans l'avenir, la menace peut réapparaître. Les livres contiennent les idées, contiennent toute la mémoire du passé. Nous faisons partie d'une grande chaîne et sommes les héritiers des intellectuels qui nous ont précédés.
Explications :
Le titre fait référence au point d'auto-inflammation, en degrés Fahrenheit, du papier. Cette température équivaut à 232,8 °C.