Sagot :
Réponse :
Explications : j'ai trouvé ca sur internet peut-etre ca peut t'aider jsp
La tendance est à la concentration croissante de la population dans des villes. En même temps, ces villes s'étalent de plus en plus : les aires urbaines regroupent 13 908 communes en 1999, contre 10 687 en 1990, et couvrent 176 000 km2 au lieu de 132 000. Cet étalement correspond à des phénomènes différents, que seule l'analyse locale permet de préciser. Très souvent, l'extension des aires urbaines entre 1990 et 1999 traduit une poursuite de la périurbanisation. Les actifs travaillent essentiellement dans les pôles urbains mais vont habiter de plus en plus loin, dans une périphérie qui se densifie ; c'est le plus souvent le fait d'une population jeune, composée de familles en quête d'espace. [...] L'exemple le plus significatif est encore celui de Paris. Entre 1990 et 1999, sur les 613 000 habitants dans la nouvelle extension territoriale de l'aire urbaine de Paris, 106 000 sont des migrants en provenance du territoire de l'aire urbaine de Paris dans sa délimitation de 1990, ce qui correspond à un desserrement important de population.
En France, la croissance urbaine se manifeste par un double phénomène : d'une part, la population des villes s'accroît et d'autre part la ville augmente en superficie (desserrement spatial). Ainsi, en moins de dix ans, les aires urbaines ont recouvert 44 000 km2 supplémentaires. L'accroissement démographique urbain a été le plus souvent absorbé par la couronne périurbaine, où se sont installées des familles qui n'hésitent pas à parcourir vingt kilomètres ou plus pour rejoindre le centre-ville dans lequel elles travaillent.