Sagot :
Bonjour,
Le Moyen Age est une période de foi profonde orientée sur Dieu.
Au XIV siècle, la Renaissance redécouvre l'héritage de l'Antiquité grecque et accorde la primauté non plus à Dieu mais à l'homme avec ses passions, sa beauté, son intelligence, ses questionnements...
Les humanistes explorent les connaissances des Grecs, ils ont soif de savoirs, ils réfléchissent, pratiquent des expériences, critiquent les vérités acquises...
Le texte qui fait l'objet de ton étude me semble être la prise de conscience, au milieu du XVIe siècle, d'un érudit qui fait une sorte de bilan des acquis de plus d'un demi siècle d'humanisme.
Ce qu'il appelle " barbarie " est, pour lui, l'ignorance des connaissances qui a prévalu durant les 1 000 ans du Moyen Age, il se réjouit des progrès réalisés.
Quand il écrit : " Cette jeunesse.... fera descendre de leur siège les ennemis du savoir "... sans doute évoque-t-il l'attitude de l'Eglise laquelle perd peu à peu de son monopole de la connaissance et voit les dogmes établis remis en question.
Finalement ce texte évoque la satisfaction d'un érudit qui constate les avancées réalisées grâce à la Renaissance et aux humanistes mais ses critiques à peine voilées lui attirent les pires difficultés de la part des pouvoirs en place.
J'espère avoir pu t'aider.