Sagot :
Bonjour, j'espère que ceci pourra t'aider :
L'œuvre que je vais présenter est le Thrème, à la mémoire des victimes de Hiroshima qui dure huit minutes trente-sept. Cette composition par Christophe Penderecki est née en 1960. L'œuvre que j'ai choisi parle d'un hommage aux victimes de cette tragédie. Elle traduit le sentiment de détresse et d'angoisse d'une population qui subit l'horreur d'une attaque à base de nucléaire.
Problématique: Par quels moyens musicaux Christophe Penderecki évoque-t-il l’horreur du bombardement Hiroshima ? Comment nous fait-il ressentir l’horreur de ce drame ?
L'œuvre est composé d'un orchestre à cordes, elle est donc instrumentale. En tout, on peut entendre vingt-quatre violons dont douze aux premiers, et douze aux seconds. Il y a aussi dix altos, dix violoncelles ainsi que huit contrebasses. Dans le tempo, on peut se rendre compte qu'il n'y a pas de pulsation, c'est un temps lisse qui ne se répète donc pas. Pour moi, la nuance est forte ce qui rend la musique encor plus angoissante qu'elle ne l'est. La musique est stridente au vu de la hauteur aigue. Angoissant, effrayant et désagréable peuvent décrire cette œuvre. Il y a des sons dissonants qui sont des bruits désagréables à l'écoute, ce qui en fait une caractéristique spécifiques. Comme il n'y a pas de ligne méthodique, on peut dire qu'il y a une impression de chaos musical. Cette œuvre fait partie des temps contemporains.
En décortiquant les plans sonores, on peut se rendre compte que l'entrée des instruments est faite de façon décalée en prenant des notes très aigus. Chaque note est différentes, on appelle ça une dissonance. La note tenue est le fortissimo qui est le moyen musical.
Le compositeur a souhaité représenter la population qui crie lorsque la bombe Hiroshima a explosé.
Au fil de l'écoute, la tenue se transforme en oscillation et se rajoute en un decrescendo.
Pour la suite, il a voulu représenté les survivants pleurant à la porte d'un de leur proche ainsi que la désolation à la vue des dégâts.
Le désordre et l'agitation sont les sentiments évoquaient lors de la deuxième partie. Pour cela, l'orchestre utilise des percussions tel que le col legno.
Christophe voulait représenter, pour moi, la panique, la fuite ou encore le chaos.
Sur la dernière partie de l'œuvre, le silence règne ce que l'on peut considérer comme la mort, ou le néant en premier plan. Au second plan, on entend des clusters qui sont des masses de sons dissonants tout comme les cordes qui jouent en glissandi, qui est un terme musical désignant un glissement continu d'une note à l'autre.