Sagot :
Bonjour,
Voici une idée de réponse :
Au Moyen-Age les villes gagnèrent en influence et s’étendirent largement. Les seigneurs pouvaient être laïc (un noble) ou ecclésiastique (un moine). Les roturiers, les non-nobles, participèrent énormément à l’essor urbain. Les marchands et les artisans se réunirent en guilde afin de réglementer l’accession au métier : des maîtres étaient désignés et devaient former des apprentis. Cette organisation permit le développement d’un artisanat contrôlé et de qualité. Les métiers formèrent des corporations, des associations destinées à défendre leurs intérêts. Par exemple des forgerons pouvaient former une corporation dans une ville. Tous les forgerons de cette ville étaient alors invités à rejoindre la corporation, ainsi réunis les forgerons pouvaient par exemple s’opposer à une taxe sur leur métier ou défendre leurs intérêts économiques. Le clergé régulier, les monastères et les moines, étaient implantés dans les campagnes et resta donc à l’écart du développement urbain. Cependant à partir du XIIe siècle de nouveaux ordres réguliers apparurent : les ordres mendiants. Ils étaient implantés dans les villes et avaient pour mission d’aider les pauvres et d’organiser des prières publiques. Ils devinrent extrêmement puissants et riches au XIIIe siècle, notamment parce que les nobles urbains leurs légueraient leurs biens et fortunes.
Enfin l’essor des villes fut rendu possible grâce au développement de grandes routes commerciales, articulées autour de foires. Les routes commerciales allaient d’Italie en Allemagne en traversant la France. Les foires étaient des rendez-vous de marchants, généralement 2 fois par ans. Elles avaient lieu dans plusieurs régions françaises. (Ex : la foire de Lyon était très connue). Tous les marchants de la région s’y rendaient et rencontraient des marchants étrangers (allemands, italiens,) afin d’échanger et de vendre.
Voici une idée de réponse :
Au Moyen-Age les villes gagnèrent en influence et s’étendirent largement. Les seigneurs pouvaient être laïc (un noble) ou ecclésiastique (un moine). Les roturiers, les non-nobles, participèrent énormément à l’essor urbain. Les marchands et les artisans se réunirent en guilde afin de réglementer l’accession au métier : des maîtres étaient désignés et devaient former des apprentis. Cette organisation permit le développement d’un artisanat contrôlé et de qualité. Les métiers formèrent des corporations, des associations destinées à défendre leurs intérêts. Par exemple des forgerons pouvaient former une corporation dans une ville. Tous les forgerons de cette ville étaient alors invités à rejoindre la corporation, ainsi réunis les forgerons pouvaient par exemple s’opposer à une taxe sur leur métier ou défendre leurs intérêts économiques. Le clergé régulier, les monastères et les moines, étaient implantés dans les campagnes et resta donc à l’écart du développement urbain. Cependant à partir du XIIe siècle de nouveaux ordres réguliers apparurent : les ordres mendiants. Ils étaient implantés dans les villes et avaient pour mission d’aider les pauvres et d’organiser des prières publiques. Ils devinrent extrêmement puissants et riches au XIIIe siècle, notamment parce que les nobles urbains leurs légueraient leurs biens et fortunes.
Enfin l’essor des villes fut rendu possible grâce au développement de grandes routes commerciales, articulées autour de foires. Les routes commerciales allaient d’Italie en Allemagne en traversant la France. Les foires étaient des rendez-vous de marchants, généralement 2 fois par ans. Elles avaient lieu dans plusieurs régions françaises. (Ex : la foire de Lyon était très connue). Tous les marchants de la région s’y rendaient et rencontraient des marchants étrangers (allemands, italiens,) afin d’échanger et de vendre.