Sagot :
1) Macbett est quelqu'un d'égocentrique et d'inbus de sa personne : il se croit le centre du monde et rapporte tout à sa personne (ex : il clame qu'il est le meilleur capitaine auprès de ses convives - l.43-44). Il est également inbus de pouvoir, il exerce sur ses convives un certain pouvoir qui s'avère être autoritaire, de plus, en clamant qu'il est le meilleur des chefs, il se donne du pouvoir. Enfin, le personnage de Macbett se caractérise par sa paranoïa ; il croit que tout le monde est contre lui (comme avec l'épisode du tableau : "Qui a mis le portrait de Duncan à la place du mien?" l.9-10) et cette paranoïa rappelle aussi à une folie commencant à ressortir du personnage.
2) Macbett utilise majoritairement des phrases injonctives envers son personnel tout comme sur ses convives. Cette manière de s'exprimer révèle encore son extravagante autorité et sa paranoïa.
3) À travers l'attitude des autres personnges, Ionesco dénonce l'hypocrisie de la cour qui craint Macbett et donc qui le remplit de compliments devant lui (l.45-46 : "Nous sommes de votre avis monseigneur" ; l.50-51 : "C'est ce que nous pensons votre Altesse"), mais qui le critique dans son dos (l.25-26 : "L'ascension au pouvoir entraine-t-elle la myopie?").
4) Ce texte peut se rapprocher à certains textes de théatre de Molière comme L'Avare ou le personnage d'Harpagon est également colèrique et inbus de pouvoir.