Sagot :
Réponse :
Explications : La forme du texte
- poème en vers ( longueur , pas de rimes, pas de ponctuation ... )
Le poème est écrit en vers libres, on remarque qu'il n'y a pas de rimes ni de ponctuation comme si l'auteur déversait l'horreur d'une vérité inhumaine en un texte très court ou toute la souffrance la plus inimaginable est exprimée.
> Emploi de comparaisons (comparatifs de supériorité)
Ce poème est écrit de manière à marquer la douleur extrême face à l'insupportable... un jour est PLUS qu'une année.. (le temps semble interminable)... Une minute PLUS qu'une vie (une minute de torture est bien plus insupportable que tous les aléas réunis en une année de vie)... les jambes PLUS vulnérables que les yeux...(dans un camp il vaut avoir des jambes solides pour courir, marcher, travailler sinon c'est la mort) les nerfs PLUS durs que...(les nerfs doivent être solides pour supporter ce qui ne l'est pas)... le coeur PLUS solide que... (les émotions ont disparus face à l'horreur, le coeur n'est plus qu'un organe présent pour dire qu'on est encore vivant mais il n'est plus le centre de quelconques sentiments disparus face à la mort, à la faim, à la violence...)
> L'emploi d'anaphores ( exclamative / interrogatives )
pour insister , c'est un anaphore structure.
L'anaphore dans ce texte est axée sur le "savoir" utilisé sous toutes les formes littéraires : l'affirmation, l'exclamation, l'interrogation. L'auteur veut ainsi affirmer une vérité, interroger sur les faits, l'exclamation répétée "O vous qui savez" tente à montrer que ceux qui étaient sensés savoir ignoraient tout de la réalité du vécu de ces êtres humains déshumanisés par le système nazi.