bonsoir pouvez vous m'aider svp en cette période de confinement c'est une rédaction


La consigne :


Dans quel paysage, naturel ou urbain, aimez-vous vous retrouver, soit parce qu’il vous réconforte lors d’un moment de tristesse, soit simplement parce que vous vous y sentez bien ?


Évoquez cette expérience dans le cadre d’un récit : vous introduirez la description du lieu et exprimerez vos sentiments et vos émotions.

Votre rédaction sera d’une longueur d’environ soixante lignes.

Sagot :

Bonjour,

Première à droite. Puis tout droit, puis à gauche. C’est la routine, toujours le même chemin, toujours la même vie, toujours la même chose. Plus rien ne finit. Mais ici c’est différent. Ici il n’y a personne. Aucun crie, aucun regard, aucun jugement, aucun rire, rien. Il n’y a personne. Dans cette rue qui grouille ordinairement de monde, il n’y a rien. Et je me sens bien. Pour une fois, je me sens bien. Dans cette rue aussi sombre que le ciel de la nuit. La lune éclaire les quelques flaques qu’à laissé la pluie sur son passage. Et l’air me paraît soudainement pure. Ce même aire que je respire chaque jour. Il a changer, il est devenu doux. Il n’est plus pollué par tout ce monde, par tout ces gens, par tout ces fous plus pressés les uns que les autres. Tous irrespectueux, tous violent, bruyant, hypocrite. Dans cette rue, il n’y a aucune parole, le seul bruit est celui de mes pas. Je les pose délicatement sur les pavés irréguliers, je veux faire durée cet instant. Cet instant ou tout semble s’arrêter. Tout est en suspend et tout attend. C’est doux vous savez. Dans cette rue, je met une virgule à ma routine, je me laisse un temps de pause, une seconde pour respirer. C’est fous ce qu’une simple rue peut procurer. Oui c’est fous. Le vent est frai et il fouette mon visage portant un sourire. Un sourire sincère. Mes cheveux, qui d’ordinaire dissimule mon visage, sont rejeté par ce léger vent. De toute manière je n’ai plus honte de moi dans cette rue. Dans cette rue aussi sombre que le ciel de la nuit. Cette rue où je me sens si bien. Si seule. Je n’ai pas besoin de m’accroupir, d’enfoncer ma tête dans mes genoux et de les entourer de mes bras pour me sentir en paix. Ici je suis vivante, j’existe, je suis quelqu’un. Je peux marcher, je pourrai courir, je pourrai sauter, je pourrai danser. Mais je ne fais que marcher. Je voudrai emporter un petit morceau d’ici pour l’emmener la-bas. Pour l’emporter avec moi. Puisque cette rue ne sera plus jamais belle. Plus jamais magique. Elle sera souiller par chaque bouteille en verre venant s’éclater sur le pavé, par chaque pleur d’enfant, par chaque crie d’adulte, par chaque aboiement de chien, par chaque passant. Elle sera souiller. Et personne ne saura que cette rue est belle. Simplement belle. Il y a mille et un mot pour dire belle. Des mots savants, des mots vulgaires, des mots, des mots, encore des mots. Il faut toujours mettre des mots sur tout, sur tout nos sentiments, sur toutes nos envies, sur toutes nos tristesses et sur tout nos rêves. Elle est simplement belle. Lorsque je lève la tête je vois la grande ours et l’étoile du berger. Plus personne ne s’intéresse aux étoiles. Elles sont pourtant brillante cette nuit. J’ai toujours aimé regarder les étoiles mais elles n’ont jamais étés aussi belles qu’aujourd’hui. On m’a toujours dit que mes yeux étaient magnifique, je les ai bleu, d’un bleu océan, mais personne n’a jamais regarder ce qu’il y avait derrière. De la souffrance. On m’a toujours dit que cette rue était laide, qu’elle n’avait aucun charme, mais personne n’a jamais regarder ce qu’il y avait derrière. De la beauté. Ils voient tous ce qu’ils veulent. Et ils ne veulent que ce qui les arrangent. Mes mots sont simples, mais cette rue est simple. C’est simple. Je n’est pas de mot, j’ai des sentiments. Et puis je dois partir. Partir d’ici pour aller là-bas. Je met un pied hors de cette rue. Mon être s’alourdit, l’air devient lourd et la lune est masquer par un nuage. Cette rue n’existe plus. Elle n’est plus qu’un souvenir. Tout s’efface, tout est éphémère. La joie d’un enfant qui découvrira le monde. La rosé du matin sur les fleurs encore fermées. Un amour qui devait durer toute une vie. Une promesse oublié un lendemain. Une main qui se tend. Un sourire. Une rue qui est belle. Elle était belle ma rue, mais elle ne l’ai plus. Plus rien n’est beau. Le monde se remet à tourner autour de moi. Et c’est comme si je n’existait plus. C’est comme si je m’effaçais de nouveau.

Voilà, voilà, tu peux toujours rajouter des choses ou en enlever... :)

Et s'il te plaît, vraiment si c'est noté et que tu reprends ce que je viens de t'envoyer, est-ce que tu pourrai me communiqué ta note? Ca me ferai fort plaisir :P ! Bon courage et bonne soirée !! :)