Sagot :
Bonjour,
Il faut donc imaginer une suite qui maintient l'ambiance lugubre, sombre et pessimiste.
Le nombre d'évocations possibles est infini.... en voici une inventée au fur et à mesure de l'écriture...
"...Mon cheval conduit à l'écurie, je sonnai à la maison et me présentai à un serviteur petit, maigre, au dos voûté et au regard fixe qui me fit gravir un large escalier en bois aux marches craquantes.
Sans un mot, il m'indiqua ma chambre puis se retira rapidement.
Je posai mes bagages sur un grand lit à baldaquin surmonté d'un haut plafond aux sculptures antiques et retirai mes bottes, je jetai un coup d'oeil distrait sur les tableaux évoquant des scènes de combat naval accrochés aux murs ainsi qu'à quelques lourdes tapisseries aux couleurs fanées.
Il était trop tard pour redescendre manger, épuisé par la fatigue du voyage, je me mis au lit rapidement...
Je sombrai aussitôt dans un lourd sommeil.
Mais, au milieu de la nuit, je fus éveillé brusquement par des claquements et des grincements, le vent s'était levé et un volet mal attaché devait battre la façade à intervalles irréguliers, je tentai en vain de me rendormir.
Un peu plus tard j'entendis, venant du couloir, un hululement semblable aux appels des loups qui errent dans la forêt, je me recroquevillai sous mes couvertures.
Ensuite un lointain hibou se mit à lancer des appels lancinants tandis qu'une girouette, sans doute rouillée, se mettait à grincer sur son axe....
Je réussis finalement à m'endormir, juste avant l'aube, et me levai un peu plus tard la bouche collante et les yeux lourds de fatigue.... "
J'espère avoir pu t'aider. Bon courage pour ton travail.