Sagot :
Réponse : 1) Le terme utilisé pour désigner les ‘déportés’ est ‘les pièces’. Celui qui emploi ce terme est le caporal. Les déportés ne sont plus considérés comme des hommes, mais plutôt comme une monnaie d’échange.
2) Ils sont entassés dans des wagons normalement utilisés pour transporter de la marchandises. Ces wagons sont utilisés alors pour transporter les déportés vers des camps de concentration.
3) Le titre et le passage accentuent la déshumanisation subie par les déportés. L’utilisation du ‘si’ peut montrer toutefois une forme d’espoir malgré les conditions inhumaines des déportés et le manque d’humanité de la part des Allemands.
4) Il constate qu’il a le ventre enflé, les membres desséchés, le visage à la fois bouffi et creusé et la peau qui change de couleur : pour certains elle est jaune, pour d’autres elle est grise. Il décrit les effets de la faim, du travail forcé et de la fatigue sur le corps.
5) On peut interpreter cette phrase de deux façons : d’une part le moindre effort est devenu un supplice pour leurs corps parce qu’ils souffrent de la faim et d’autre part les ‘pas’ peuvent être aussi perçus comme l’espoir de rester en vie et garder une part d’humanité.
Explications : 1) Les déportés perdent tous leurs droits et sont assimilés à du bétail. Ils ne sont plus ceux qu’ils étaient auparavant.
2) ‘ ces fameux convois allemands, de ceux qui ne reviennent pas’ ce sont des trains qui les emmènent vers une mort certaine étant donné les conditions inhumaines des camps de concentration - d’extermination.
3) L’auteur dans son titre décrit des « sous-hommes » contraints de renoncer à leur identité et à leur humanité pour pouvoir survivre.
4) Les plaies aux pieds témoignent non seulement du travail forcé mais aussi des effets du manque d’hygiène, car ils ne peuvent pas les nettoyer pour mieux cicatriser.
5) Pour la deuxième interprétation, garder espoir est devenu fatiguant et la solution facile et rapide à leurs souffrances serait la mort.