Sagot :
Le traité de Rome crée un marché commun. Il organise donc la circulation des marchandises, des personnes, des services et des capitaux. Les moyens sont la diminution progressive des droits de douane et la création d'un droit communautaire applicable à de nombreux domaines d'activité.
Afin d'harmoniser les conditions de production et d'échange entre les pays membres il est prévu de fixer des règles communes de concurrence, de rapprocher les différentes fiscalités, ainsi que la législation concernant la production, la commercialisation et l'utilisation des produits.
La politique agricole commune (PAC) doit assurer à la CEE un approvisionnement alimentaire suffisant et de qualité. La CEE décide donc de soutenir les agriculteurs des pays membres afin de les encourager à produire. La PAC doit aussi garantir les revenus des agriculteurs européens en leur versant des primes. Celles-ci doivent compenser les pertes financières qu'ont les agriculteurs lorsqu'ils alignent leurs prix de vente sur ceux des marchés mondiaux souvent moins chers.
Le traité s'intéresse aussi à la politique d'immigration, c'est-à-dire aux conditions d'obtention des visas, à l'application du droit d'asile.
Le traité prévoit la création d'un fonds social européen dont le budget doit soutenir l'emploi, permettre la lutte contre le chômage des jeunes et des personnes peu qualifiées professionnellement.
Enfin les pays membres, où la France, la Belgique, les Pays-bas sont d'anciens pays colonisateurs, mettent sur pieds une politique d'aide au développement en direction des pays qui deviennent progressivement indépendants en Afrique et Asie.