Bonjour,
J'aurais besoin d'aide pour quelque question de ce texte.
Hémon, entre en criant. – Père !
Voici le texte:
Créon, court à lui, l’embrasse. – Oublie-la, Hémon ; oublie-la, mon petit.

Hémon. – Tu es fou, père. Lâche-moi.

Créon, le tient plus fort. – J’ai tout essayé pour la sauver, Hémon. J’ai tout essayé, je te le jure. Elle ne t’aime pas. Elle aurait pu vivre. Elle a préféré sa folie et la mort.

Hémon, crie, tentant de s’arracher à son étreinte. – Mais, père, tu vois bien qu’ils l’emmènent ! Père, ne laisse pas ces hommes l’emmener !

Créon. – Elle a parlé maintenant. Tout Thèbes sait ce qu’elle a fait. Je suis obligé de la faire mourir.

Hémon, s’arrache de ses bras. – Lâche-moi !

Un silence. Ils sont l’un en face de l’autre. Ils se regardent.

Le chœur, s’approche. – Est-ce qu’on ne peut pas imaginer quelque chose, dire qu’elle est folle, l’enfermer ?

Créon. – Ils diront que ce n’est pas vrai. Que je la sauve parce qu’elle allait être la femme de mon fils. Je ne peux pas.

Le chœur. – Est-ce qu’on ne peut pas gagner du temps, la faire fuir demain ?

Créon. – La foule sait déjà, elle hurle autour du palais. Je ne peux pas.

Hémon. – Père, la foule n’est rien. Tu es le maître.

Créon. – Je suis le maître avant la loi. Plus après.

Hémon. – Père, je suis ton fils, tu ne peux pas me la laisser prendre.

Créon. – Si, Hémon. Si, mon petit. Du courage. Antigone ne peut plus vivre. Antigone nous a déjà quittés tous.

L 25: Hémon. – Crois-tu que je pourrai vivre, moi, sans elle ? Crois-tu que je l’accepterai, votre vie ? Et tous les jours, depuis le matin jusqu’au soir, sans elle. Et votre agitation, votre bavardage, votre vide, sans elle. L 27

Créon. – Il faudra bien que tu acceptes, Hémon. Chacun de nous a un jour, plus ou moins triste, plus ou moins lointain, où il doit enfin accepter d’être un homme. Pour toi, c’est aujourd’hui… Et te voilà devant moi avec ces larmes au bord de tes yeux et ton cœur qui te fait mal – mon petit garçon, pour la dernière fois… Quand tu te seras détourné, quand tu auras franchi ce seuil tout à l’heure, ce sera fini.
Question:
1.Observez la première et la dernier réplique d'Hémon.comment les interprétez vous?
2.Comment la douleur d'Hémon se traduit-elle au début de la scène?
3. étudiez l'emploi des pronoms*et des déterminent possessifs*dans la réplique d'd'Hémon lignes 25 a 27. Quelle place Antigone occupe-t-elle dans la vie d'Hémon?
Vite aidez moi,je doit le rendre pour demain svp


Sagot :

Bonsoir,

1)On peut les interprétez en disant qu'Hémon est hors de lui, qu'il souffre ( notamment dans la 1ère où il est en train de crier ) et la 2ème, on peut l'interprétez dans le fait qu'Hémon va se suicider tellement il est fous amoureux d'Antigone.

2) Au début de la scène sa douleur se traduit par la didascalie ( entre en criant ) et par la ponctuation exclamative qui sonne ici comme une plainte.

3) Au début, il parle de lui "moi", "je", et ensuite il désigne comme l'a fait Antigone auparavant avec le bonheur, les autres ( entre autre Créon ) avec le pronom "votre" comme si il n'existait déjà plus et que les bavardages, le vide et surtout la vie, ne le concernait plus. Il ne dit pas "notre" mais "votre", Antigone n'occupe pas seulement une place dans sa vie mais elle est sa vie, puisque sans elle plus rien ne lui appartient et il veut tout comme elle, la mort.  

J'espère avoir pu t'aider un peu :) bonne journée alors