Réponse :
Bonjour,
1. La fin du texte est l'homme face aux pressions de la société de consommation. Le personnage, qui est au début, un homme ordinaire, succombe à la pression des publicités et devient complètement accro à cette société et à ses produits.
2. Dans cette partie, le personnage se décrit comme "un homme comme tant d'autres, anonyme, insignifiant, impersonnel."
3. Le personnage passe d'une apathie d'avaleur d'images à une "bête de consommation".
4. Les slogans auxquels il fait référence sont : "la perfection au masculin du rasoir Gillette", "la joie de vivre de Nescafé", "les effluves sauvages de Savane, qui devaient attirer toutes les femmes", "le parfum de la réussite City", "la seule eau qui mène aux sources de la santé Evian". Cela permet au lecteur de se reconnaître dans le personnage et de mieux comprendre son nouveau comportement car ce sont des éléments de la vie de tous les jours et tout le monde peut arriver à ce genre de comportement.
5. Oui, les personnages de cette nouvelle se comportent en moutons de Panurge. Ils sont conditionnés par les publicités et suivent ce qui est vanté sans utiliser leur sens critique. Le personnage change totalement le jour où tout "explose dans sa tête" et qu'il "converge vers une vérité bouleversante : il fallait que cela change".
6. Passages ironiques : l'ironie consiste à mettre en avant ce que l'on veut railler. Dans le texte, lorsque le personnage se convertit à la consommation compulsive des produits publicitaires, l'auteur reprend dans son texte les mots utilisés dans les publicités des marques dont il donne le nom.
Ce sont des emphases : "il fallait qu'il devienne une bête de consommation "pour s'affirmer un autre, un plus, un must, un extrême, un miracle des mirages publicitaires", "parvenir au stade suprême, celui d'homme de son temps, de héros de tous les jours, tous terrains, toutes voiles dehors",
ou des litotes : "l'eau de toilette qui devait attirer toutes les femmes, à l'exception des laiderons, évidemment".
7. Ici, le credo désigne la religion de la société de consommation, à travers les publicités et de toutes les notions auxquelles elles sont associées : beauté, hygiène, santé, réussite, etc. Du jour au lendemain, le personnage se laisse convertir et devient un ardent consommateur, "croyant" que le fait de consommer ces produits vont lui apporter ce qu'elles vantent.
8. C'est une nouvelle à chute car la fin est inattendue et surprenante. A la fin du texte, le personnage devient le contraire de ce qu'il était au début, d'"apathique avaleur d'images", il devient une "bête de consommation".
J'espère que cela t'aidera,
Explications :