Bonjour,
Pourriez-vous m'aidez à faire mon explication de texte s'il vous plaît ?
« Mettez-vous à la place d'autrui, et vous serez dans le vrai point de vue pour juger ce qui est juste ou non. On a fait quelques objections contre cette grande règle, mais elles viennent de ce qu'on ne l'applique point partout. On objecte par exemple qu'un criminel peut prétendre, en vertu de cette maxime, d'être pardonné par le juge souverain, parce que le juge souhaiterait la même chose, s'il était en pareille posture. La réponse est aisée. Il faut que le juge ne se mette pas seulement dans la place du criminel, mais encore dans celle des autres qui sont intéressés que le crime soit puni. (...) Il en est de même de cette objection que la justice distributive demande une inégalité entre les hommes, que dans une société on doit partager le gain à proportion de ce que chacun a conféré *, et qu'on doit avoir égard au mérite et au démérite. La réponse est encore aisée. Mettez-vous à la place de tous et supposez qu'ils soient bien informés et bien éclairés. Vous recueillerez de leurs suffrages cette conclusion qu'ils jugent convenable à leur propre intérêt qu'on distingue les uns des autres. Par exemple, si dans une société de commerce le gain n'était point partagé à proportion, l'on n'y entrerait point ou l'on en sortirait bientôt, ce qui est contre l'intérêt de toute la société. LEIBNIZ »
Merci


Sagot :

Réponse : Bonjour,

Explications : Ce mettre à la place d'autrui, c'est chercher à le comprendre ou comprendre les actes en ayant les tenants et les aboutissants, on peut avoir une meilleure idée de ce qui est juste ou non.

                        Peu pratiques cette règle, il faudrait être dans la tête du criminel et ressentir de mêmes tendances pour mieux juger.

                        On comprend mieux la phrase, le juge pratiquant la règle ci dessus, souhaiterait la même compréhension ( tout les juges ne pratiquent donc pas cette règle ou peu) ils jugent les faits tels que décrit, leurs conséquences, mais pas d'analyse sur le motif de l'acte (analyse psychologique).

                         Ceux qui veulent que le crime soit punit, sont souvent les proches (famille ou amis), ils sont si frappés que le mot vengeance n'est pas prononcé, mais revendiqué sous une autre forme, le pardon ou la compréhension n'ont pas leur place à ce moment.

                         Dans une société, il y a des travailleurs acharnés, d'autre font juste ce qui est demandé, et il y a ceux qui font peu ou rien, on comprend mieux " à chacun son mérite " une forme de justice. Il faut aussi tenir compte de la hiérarchie dans une société, ce qui implique des obligations pour certains, les actes pour les autres, la morale et le respect bien employés et compris peu régler bien des choses.

                        Je souhaite vous avoir aidé.