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Bonjour je n'arrive pas a faire mon commentaire composé si vous pouvez m'aidez svp :c
Vous ferez le commentaire de cet extrait de L’Assommoir, de Zola.
Emile Zola, L’Assommoir, chapitre II, (1876)
Sur la rue, la maison avait cinq étages, alignant chacun à la file quinze fenêtres,
dont les persiennes noires aux larmes cassées, donnaient un air de ruine à cet
immense pan de murailles. En bas quatre boutiques occupaient le : rez-dechaussée : à droite à la porte, une vaste salle de gargote graisseuse ; à gauche, un
charbonnier, un mercier et une marchande de parapluies. La maison paraissait
d’autant plus colossale qu’elle s’élevait entre deux petites : constructions basses,
chétives, collées contre elle ; et, carrée, pareille à un bloc de mortier gâché
grossièrement, se pourrissant et s’émiettant sous la pluie, elle profilait sur le ciel
clair, au-dessus des toits voisins, son énorme cube brut, ses flancs non crépis,
couleur de boue, d’une nudité interminable de murs de prison, où des rangées de
pierres d’attente semblaient des mâchoires caduques, bâillant dans le vide. Mais
Gervaise regardait surtout la porte, une immense porte ronde, s’élevant jusqu’au
deuxièmes étage, creusant un porche profond, à l’autre bout duquel on voyait le
coup de jour blafard d’une grande cour. Au milieu de ce porche, pavé comme la rue,
un ruisseau coulait, roulant une eau rose très tendre.
- Entrez donc, dit Coupeau, on ne vous mangera pas.
Gervaise voulut l’attendre dans la rue. Cependant, elle ne put s’empêcher de
s’enfoncer sous le porche, jusqu’à la loge du concierge, qui était à droite. Et là, au seuil, elle leva de nouveau les yeux. A l’intérieur, les façades avaient six étages,
quatre façades régulières enfermant le vaste carré de la cour. C’était des murailles
grises, mangées d’une lèpre jaune, rayées de bavures par l’égouttement des toits,
qui montaient toutes plates du pavé aux ardoises, sans une moulure, - seuls les
tuyaux de descente se coudaient aux étages, où les caisses béantes des plombs
mettaient la tache de leur fonte rouillée. Les fenêtres sans persienne montraient
des vitres nues, d’un vert glauque d’eau trouble. Certaines, ouvertes laissaient
prendre des matelas à carreaux bleus, qui prenaient l’air devant d’autres, sur des
cordes tendues, des linges séchaient, toute la lessive d’un ménage, les chemises de
l’homme, les camisoles des femmes, les culottes des gamins ; il y en avait une, au
troisième, où s’étalait une couche d’enfant, emplâtrée d’ordure. Du haut en bas, les
logements trop petits crevaient au-dehors, lâchaient des bouts de leur misère par
toutes les fentes.

Sagot :

Réponse :

Description d'un quartier vu par Gervaise

I. Impression de laideur, d'exiguïté, de densité., de misère. (Champs lexicaux à relever)

II. Une description qui sous l'apparent désordre est très organisée : de haut en bas (Relevez tous les indices) . Vision horizontale des boutiques du rez de chaussée et  vision pénétrante sous le porche.

III. La porte, le porche sont symboliques. Gervaise s'enfonce dans le quartier, invitée par Coupeau. Itinéraire qui annonce la déchéance à venir.

Explications :

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