Sagot :
Réponse :
Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne,
Au coucher du soleil, tristement je m'assieds ;
Je promène au hasard mes regards sur la plaine,
Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.
Ici montent au ciel les vignes des côteaux
Mon coeur lassé de tout a perdu sa jeunesse
Je ne suis plus charmé par les chants des moineaux
Je sens monter en moi la peur de la vieillesse.
J'ai vécu trop longtemps et suis déçu des hommes
La solitude sied à toute âme meurtrie
Misanthrope je suis c'est ainsi qu'on me nomme
Je garde pour toujours un goût de bouderie.
Explications :