Sagot :
Réponse :
1- Considérés comme des terroristes, ces groupes sont la cible d'une forte répression. Dans un premier temps, l'objectif de destruction du maquis est confié aux forces de Vichy : des opérations ponctuelles et ciblées ont lieu régulièrement. Dans un second temps, à partir de la fin de l'année 1943, devant la montée en puissance du maquis, la Wehrmacht tente d'anéantir les camps de maquisards. Plusieurs opérations sont menées par les Allemands en février, avril et juillet 1944. Malgré les pertes humaines et matérielles, la résistance se maintient et des sabotages ont lieu sur les axes de communications routiers et ferroviaires pour ralentir l'avancée des convois allemands. Le département de l'Ain se libère en septembre 1944, mettant fin à la lutte armée des maquisards du département
3-Certaines cellules dans le Sud-ouest de la France sont composées exclusivement de républicains espagnols, vétérans de la guerre d'Espagne. La Lozère accueille même un maquis allemand, dirigé par le communiste Otto Kühne.
Explications :
Le maquis désigne aussi bien un groupe de résistants que le lieu où ils opérèrent durant la Seconde Guerre mondiale. Les résistants sont surnommés « maquisards », cachés dans des régions peu peuplées, forêts ou montagnes.
Le nom fait référence à une forme de végétation méditerranéenne, le maquis, et plus encore à l'expression d'origine corse « prendre le maquis » (« Piglià a machja »), signifiant se réfugier dans la forêt pour se soustraire aux autorités ou à une vendetta ou pouvant renvoyer aux différentes résistances armées ayant eu lieu sur l'île au fil de l'histoire.
Leur nombre est estimé entre 25 000 et 40 000 à l'automne 1943 et aux environs de 100 000 en juin 1944