Sagot :
Bonjour.
Voici des éléments qui pourraient t'aider.
La révolution de 1830 a chassé le roi Charles X pour placer sur le trône un autre roi, Louis-Philippe.
Les classes populaires se sont senties trompées et trahies par la bourgeoisie royaliste.
La révolution de 1848 chasse le roi Louis-Philippe.
Cette fois le monde ouvrier devient menaçant et fait pression pour l'instauration de la république laquelle est proclamée le 24 février 1848.
Une des premières décisions du gouvernement républicain est d'abolir l'esclavage, le 27 avril 1848.
Le premier et le troisième document datent de 1848, le second de 1850.
Le premier document est un texte écrit par Karl Marx pour expliquer les changements politiques de la France durant l'année 1848.
Le tableau illustre le commissaire de la république qui proclame la fin de l'esclavage à la réunion.
Le troisième document met en évidence les aspirations populaires pour le droit au suffrage universel.
J'espère avoir pu t'aider.
Réponse :
Karl Marx distingue deux mouvements parallèles
en février 1848, celui des bourgeois, hommes politiques,
prêts à exercer le pouvoir et celui des prolétaires. Selon
Marx, les postes de ministres sont déjà répartis entre ces
bourgeois, au détriment du peuple, qui se verrait confisquer le pouvoir, comme en 1830. Aux yeux de Marx, 1848 incarne le grand tournant dans la lutte de classes
Alphonse Garreau peint, L’Emancipation à la Réunion,
une allégorie de l’abolition de l’esclavage fin 1848. . Cette toile symbolise les idées par des événements La société esclavagiste de la Réunion avait rejeté la résolution de la Convention du 4 février 1794 abolissant
l’esclavage dans les colonies. En 1848, le gouvernement ne
veut pas refaire la même erreur, arrivé dans l’île le 13 octobre,
il commence par faire enregistrer officiellement le décret du
27 avril avant d’en faire une proclamation publique. Les
62 000 esclaves de l’île obtiennent leur liberté. Sur la toile de
Garreau, Joseph Sarda-Garriga est représenté debout, sur la
dernière marche du socle d’un monument situé derrière lui,
tout comme le palmier qui situe dans l’espace tropical la
scène. Il tient dans sa main droite une lettre où figure
le texte de la déclaration et il montre de sa main gauche les
outils utilisés par les esclaves dans les plantations (pelle,
pioche, masse) ainsi qu’une roue de moulin à sucre. Il est
écouté par une foule d’esclaves. Le bébé au sol devant une
mère symbolise l’avenir espéré. Joseph SardaGarriga porte l’écharpe tricolore et une cocarde insignes de la République. À
ses pieds, des chaînes brisées symbolisent la liberté et l’égalité. Les ruches situées à la droite de la stèle peuvent symboliser le travail, le labeur
incessant des esclaves.
La lithographie de Frédéric Sorrieu représente le suffrage universel masculin. Elle date de 1850 et suggère que l’enthousiasme populaire pour le vote subsiste. Au milieu de l’image, on voit une femme coiffée d’un bonnet phrygien qui represente la liberte. elle tient la table des Droits de l’Homme, qui symbolise la liberté d’expression. Dans son autre main un
flambeau éclaire l’urne électorale, comme la République éclaire le peuple. Des cortèges d’hommes convergent de toutes parts vers l’urne. Les
hommes qui viennent de la gauche se montrent fraternels et représentent des hommes de toutes conditions. Ce mouvement est celui du progrès, du passé vers l’avenir. Les hommes de la réaction sont représentés à droite, tous se montrent inquiets.les deux cortèges d’électeurs symbolise la République associée au progrès économique due à l’industrialisation, Ledru-Rollin bras croisés, à un arbre de la liberté, pavoisé de drapeaux tricolores contemple sa victoire: l’exercice du vote au suffrage universel masculin