J'ai une redaction mes je n'ai aucune idée de quoi ecrire vous pouvez m'aider s'il vous plaît.​

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Sagot :

Bonsoir,

Pour la fête de l'année j'étais invitée au bal du château avec tous les gens du village. J'étais un peu inquiète car tout le monde disait que ce château logeait une famille de vampires, et qu'il se passait toujours des évènements étranges et effrayants. Je m'y rendis quand même vêtue d'une très belle tenue, une robe pourpre, longue avec des chaussures noires à très hauts talons en cuir. Je suis polie et je voulais donc honorer l'invitation si rare de nos jours.

A mon arrivée au château, surprise, je fus seule, complètement seule, car en fait il n'y avait pas de fête grandiose comme prévue. L'hôte de ce château avait décidé de me rencontrer moi, mais dans quel but ? Alors je me retrouvais en sa présence, je n'en étais d'ailleurs pas très fière, j'avais peur, j'avais envie de prendre mes jambes à mon coup et de m'enfuir le plus loin possible. Mais pourquoi étais-je venue ? Pourquoi avais-je toujours cette habitude d'être trop polie et de ne pas oser dire non tout simplement ?

Je restais cependant subjuguée par la beauté de cet homme, il était magnifique, il était très grand, avait des épaules très larges, les cheveux très bruns, des yeux qui viraient vers le rouge (cela me déplaisait je l'avoue), il était vêtu d'un costume haute couture qui lui allait comme un gant, il devait être fait sur mesure, une peau si pâle qu'on aurait dit de la porcelaine, et il était d'une élégance rare. Son charisme faisait oublier qu'il pouvait être dangereux et sa façon de parler avec ce langage si soutenu faisait penser qu'il était de bonne famille bourgeoise.

Sa demeure était gigantesque, on n'arrivait même pas à apercevoir les plafonds tellement ils étaient hauts. Tout était en or, marbre, ou autres matériaux nobles et luxueux, les tons étaient noirs et gris, un grand piano se trouvait au milieu de la pièce, d'un style épuré, avec des escaliers très larges qui nous menaient à plusieurs étages. C'était plutôt propre, très sombre, des domestiques se trouvaient devant chaque porte, mais une odeur de mort était pourtant très présente.

Il me demanda de me rapprocher de lui, il voulait me voir de plus près pour profiter de mon agréable présence, comme il disait. Alors je me rapprochais pas à pas, tout en le regardant de haut en bas, effarée, en me demandant quel serait mon sort.

Peut être que je deviendrai son dîner, ou que je deviendrai moi aussi un monstre invisible des miroirs que l'on aperçoit en général seulement dans les films... Je me ressaisis alors et en avalant ma salive comme je pouvais , je lui demanda à demis mots ce qu'il allait me faire.  Il m'étonna et me fit sursauter en criant : mais ne vous taisez-vous donc jamais ? Une haleine effrayante embaumait la pièce. Je crus l'avoir énervé un peu plus, ses dents longues comme des canines de loup dépassaient de son menton, alors que juste avant je ne les voyait que très belles et très blanches. Peut-être qu'il se transforme, ses yeux rougissent davantage. On aurait cru le diable. Il se disait en fait que j'étais le parfait successeur de sa communauté. Il me rendrait alors aussi fort et aussi beau qu'immortel. J'avoue que j'y réfléchis et je me dis qu'il vaut mieux accepter la loi du plus fort et me taire enfin. Me transformer rendrait sûrement ma vie meilleure, malgré tout je sanglotais, je transpirais, mon corps tremblait et je ne maîtrisais plus rien. Cette force que son poignet émanait m'étouffait, je ne pouvais plus respirer ni parler, alors je fermai les yeux deux fois comme pour lui faire un signe et il me lâcha. Plus rien n'existait et n'avait de valeur, il avait réussi a me convertir, je crois que je n'ai plus peur et me laisse envahir de cette emprise glaciale et pourtant si rassurante. Heureusement que je vis seule et que rien de très intéressant me raccroche à mon ancienne vie car plus les minutes s'écoulaient, plus je savais que mon moi disparaissait. D'un seul coup, sans prévenir, le comte m'agrippe alors et me mord le cou à pleines dents comme s'il croquait un sandwich. Mes cris de douleur me sont impossibles à exprimer, et je ressens une sensation de bien être comme jamais j'aurai pensé que cela existe. J'étais alors devenu un vampire, le vampire du comte, une œuvre du comte, et je devais alors à mon tour tuer ou transformer pour me nourrir de sang humain pour la seule raison de survivre à mon espèce.