Sagot :
1. Un objectif bien déterminé
a. Des précédents victorieux
En 1941, Adolf Hitler rompt le pacte de non-agression qu’il avait conclu deux ans plus tôt avec Staline, le dirigeant de l’URSS. L’opération nazie Barbarossa se concentre sur le front de l’Est : elle a pour but d’attaquer et d’occuper une partie de l’Union soviétique.
Les armées allemandes s’emparent d’abord de Leningrad et d’une partie de l’Ukraine. Au printemps 1942, Hitler dirige sa deuxième offensive sur le front de l’Est et achève son occupation de l’Ukraine.
b. La situation stratégique de Stalingrad
Une troisième opération militaire se dirige davantage vers le Sud. Les ambitions du Führer se concentrent tout particulièrement sur la ville industrielle de Stalingrad. Située entre le Caucase et le reste de l’URSS, traversée par le fleuve Volga, sa région est occupée par de grands établissements métallurgiques.
Si l’Allemagne nazie parvient à contrôler la ville, elle perturbe fortement les communications et l’approvisionnement en carburant et en matériel des Soviétiques. Son nom même est un véritable symbole dont Hitler veut s’emparer.
2. Une bataille violente
a. Une mobilisation massive
Hitler désire qu’un grand nombre de ses forces armées soient mobilisées à Stalingrad pour remporter cette étape décisive. Pour cela, il s’appuie sur des divisions italiennes, roumaines et hongroises qui avancent sans encombre jusqu’au nord de la ville pendant l’été 1942.
En septembre, les deux ailes armées se rejoignent sur le côté Ouest de Stalingrad. Sous le commandement du général Paulus, les soldats de l’Axe entrent dans la ville et doivent immédiatement faire face à la défense acharnée du général Tchouïkov.
b. Des combats meurtriers
Des tirs continus sont échangés de rue en rue et détruisent les maisons. Des incendies brûlent des quartiers entiers : Stalingrad est à feu et à sang. Les soldats russes défendent la ville corps et âme en s’appuyant sur des renforts venus de Sibérie. L’un des lieux emblématiques de ces combats féroces est l’usine Octobre rouge.
Doc. Soldats combattant dans les rues de Stalingrad,
le 6 décembre 1942
En novembre 1942, le tournant de la bataille a lieu. Les Soviétiques lancent une violente contre-offensive. Les soldats allemands ne parviennent plus à lutter et se retrouvent encerclés. Écrasés par les combats, ils sont épuisés et souffrent bientôt du froid et de la neige. Le général Paulus demande à Hitler de quitter la ville, mais ce dernier l’en empêche. S'ensuit une longue agonie de l’armée allemande quasiment livrée à elle-même. Paulus, prisonnier, capitule le 2 février 1943.
3. Un lourd bilan
a. Les pertes humaines
Les Allemands paient le plus gros tribut de cette bataille sanglante longue de six mois avec 200 000 soldats tués. 90 000 autres sont faits prisonniers, dont 2 500 officiers et 24 généraux. Du côté soviétique, on dénombre 50 000 morts. Même si cet épisode a considérablement affaibli et démoralisé l’armée nazie, son état-major envisage d’autres offensives désespérées avec de nouvelles troupes. Quant à Stalingrad, la ville est totalement ravagée par les combats et a perdu bon nombre de civils.
b. Le début des victoires alliées
Par le biais de la bataille de Stalingrad, l’URSS prouve sa force militaire et la possibilité de freiner l’inexorable avancée nazie. Cet affrontement marque le commencement de la phase des victoires alliées dans la Seconde Guerre mondiale.
L'essentiel
De septembre 1942 à février 1943, la bataille de Stalingrad oppose les armées soviétiques aux soldats allemands. Ces derniers, désireux de contrôler cette place stratégique, vont s’acharner dans des combats violents et meurtriers. Encerclés et épuisés, l’armée du IIIe Reich doit capituler. Cette défaite nazie marque les esprits et laisse entrevoir la progressive domination des Alliés dans le conflit mondial.
a. Des précédents victorieux
En 1941, Adolf Hitler rompt le pacte de non-agression qu’il avait conclu deux ans plus tôt avec Staline, le dirigeant de l’URSS. L’opération nazie Barbarossa se concentre sur le front de l’Est : elle a pour but d’attaquer et d’occuper une partie de l’Union soviétique.
Les armées allemandes s’emparent d’abord de Leningrad et d’une partie de l’Ukraine. Au printemps 1942, Hitler dirige sa deuxième offensive sur le front de l’Est et achève son occupation de l’Ukraine.
b. La situation stratégique de Stalingrad
Une troisième opération militaire se dirige davantage vers le Sud. Les ambitions du Führer se concentrent tout particulièrement sur la ville industrielle de Stalingrad. Située entre le Caucase et le reste de l’URSS, traversée par le fleuve Volga, sa région est occupée par de grands établissements métallurgiques.
Si l’Allemagne nazie parvient à contrôler la ville, elle perturbe fortement les communications et l’approvisionnement en carburant et en matériel des Soviétiques. Son nom même est un véritable symbole dont Hitler veut s’emparer.
2. Une bataille violente
a. Une mobilisation massive
Hitler désire qu’un grand nombre de ses forces armées soient mobilisées à Stalingrad pour remporter cette étape décisive. Pour cela, il s’appuie sur des divisions italiennes, roumaines et hongroises qui avancent sans encombre jusqu’au nord de la ville pendant l’été 1942.
En septembre, les deux ailes armées se rejoignent sur le côté Ouest de Stalingrad. Sous le commandement du général Paulus, les soldats de l’Axe entrent dans la ville et doivent immédiatement faire face à la défense acharnée du général Tchouïkov.
b. Des combats meurtriers
Des tirs continus sont échangés de rue en rue et détruisent les maisons. Des incendies brûlent des quartiers entiers : Stalingrad est à feu et à sang. Les soldats russes défendent la ville corps et âme en s’appuyant sur des renforts venus de Sibérie. L’un des lieux emblématiques de ces combats féroces est l’usine Octobre rouge.
Doc. Soldats combattant dans les rues de Stalingrad,
le 6 décembre 1942
En novembre 1942, le tournant de la bataille a lieu. Les Soviétiques lancent une violente contre-offensive. Les soldats allemands ne parviennent plus à lutter et se retrouvent encerclés. Écrasés par les combats, ils sont épuisés et souffrent bientôt du froid et de la neige. Le général Paulus demande à Hitler de quitter la ville, mais ce dernier l’en empêche. S'ensuit une longue agonie de l’armée allemande quasiment livrée à elle-même. Paulus, prisonnier, capitule le 2 février 1943.
3. Un lourd bilan
a. Les pertes humaines
Les Allemands paient le plus gros tribut de cette bataille sanglante longue de six mois avec 200 000 soldats tués. 90 000 autres sont faits prisonniers, dont 2 500 officiers et 24 généraux. Du côté soviétique, on dénombre 50 000 morts. Même si cet épisode a considérablement affaibli et démoralisé l’armée nazie, son état-major envisage d’autres offensives désespérées avec de nouvelles troupes. Quant à Stalingrad, la ville est totalement ravagée par les combats et a perdu bon nombre de civils.
b. Le début des victoires alliées
Par le biais de la bataille de Stalingrad, l’URSS prouve sa force militaire et la possibilité de freiner l’inexorable avancée nazie. Cet affrontement marque le commencement de la phase des victoires alliées dans la Seconde Guerre mondiale.
L'essentiel
De septembre 1942 à février 1943, la bataille de Stalingrad oppose les armées soviétiques aux soldats allemands. Ces derniers, désireux de contrôler cette place stratégique, vont s’acharner dans des combats violents et meurtriers. Encerclés et épuisés, l’armée du IIIe Reich doit capituler. Cette défaite nazie marque les esprits et laisse entrevoir la progressive domination des Alliés dans le conflit mondial.
Réponse : la bataille était violente les tranchée remplie de boue dont les soldats pour eux c’était invivable après je pense qui fait rajoutez plus