Sagot :
Situation sociale et économique explosive en France
Les EU sont un modèle républicain qui fonctionne. Mais les aider a demandé beaucoup d’argent à la France. L’Etat est au bord de la crise et de la banque route. D’où la nécessité de réformer le système fiscale. En effet, il n’existe pas de véritable budget de l’Etat.
1788 : recettes = 503 millions de livres, dépenses = 630 millions (la moitié de la dette va au service de la dette). Les coupables sont la guerre et un tout petit peu la cour (32 millions).
Les impôts directs :
La taille : payée par les roturiers (le tiers état)
La capitation : le clergé et les nobles sont exemptés
Le vingtième
Les impôts indirects :
La gabelle sur le sel (chaque foyer a un sel de devoir)
Les traites (taxes entre les provinces)
Les aides (impôts sur les boissons dont le cidre)
Les fermiers généraux sont très mal vus et ils peuvent se garder une part.
Le système judiciaire est également très long et abominable (la question préalable, supprimé et remplacé 1789.
Les circonscriptions sont d’une variété sans pareil. Les progrès sont notables (fin de la question préalable en 1788). Les juges restent corrompus par des voyous appelés des épiciers (ils donnent des produits rares).
Les années 1770 ne sont plus celles de la croissance économique. La France entre dans la crise. Causes :
Crise du vignoble (boit moins et vend moins). Les ¾ des vignobles sont gelés.
Sécheresse (mort de bovin, baisse de revenus)
Signature d’un traité de commerce franco-anglais. Traité de libre-échange qui entraîne la fermeture de manufacture. C’est un pacte de famine pour certains. Des rumeurs disent que tout le blé français va chez les anglais.
La récolte de blé de 1788 est minable (orage). Le prix du pain augmente.
Ajoutons un hiver rude. La Loire gèle. La misère s’installe. La peur du brigandage est de retour pour ceux qui vont chercher du travail en campagne.