Sagot :
Le détective cubain Mario Conde enquête sur une affaire. Son ami Yoyi est inquiet. - Prends ça pour s'il y a un gâchis? ... - Et Yoyi a étendu les touches d'un téléphone portable? et modèle compact. "Je ne sais pas marcher avec ça, compadre", protesta Condé. -Ne baise pas, les hommes³. Comment un Cubain de 2014 ne saura pas gérer un téléphone portable, n'aura pas accès à Internet et de temps en temps, avec son salaire, paiera pour un voyage à Londres? - De quoi tu parles? -Où il le regarda comme si l'autre était devenu fou. Un téléphone portable était un luxe "qui (puisque le gouvernement les a finalement autorisés à les avoir) lui et des millions comme lui ne pouvaient pas se permettre d'acheter et d'utiliser avec les prix et les tarifs cubains; Internet ne fonctionnait bien que sur les programmes de télévision national (que Count n'a jamais vu parce qu'à la maison il n'avait même pas de télévision). -Je parle de ce que nous avons amélioré et de ce que vous n'avez pas entendu, les hommes. Je l'ai lu l'autre jour dans un magazine ... C'est que vous ne progressez pas, 15 comptes, vous ne progressez pas! .. Vous êtes coincé! 5 ... Regardez, prenez, si vous en avez besoin, vous soulevez ce couvercle, appuyez sur cette touche , puis ces deux-là, et je vous réponds par le mien -Y Yoyi lui a montré son appareil à écran tactile du dernier modèle et de la dernière génération. À contrecœur, Conde a jeté le gadget® dans la poche de sa chemise, Leonardo PADURA (écrivain cubain), La transparence du temps, 2017