Sagot :
Réponse :
L’Alternanthere rouge, description générale.
Explications :
L’Alternanthere rouge, autrement appelée Alternanthéra Reineckii est une plante originaire d’Amérique du sud, notamment Argentine, Brésil et Paraguay, où elle est très abondante. Elle appartient à la classe des Magnoliopsida, de l’ordre des Caryophyllacées, et de la famille des Amaranthacées. C’est une plante de type aquatique paludéenne du latin palus qui veut dire marais.
Bien que vivace et pérenne, l’Alternanthere rouge est une plante de culture délicate qui nécessite un sol marécageux riche, c’est-à-dire à tendance tourbeuse, le tout sous une luminosité excellente, condition essentielle à la pigmentation rouge de ses feuilles. Plante amphibie qui peut atteindre 50cm de haut, elle peut vivre immergée en aquarium mais préfèrera garder une partie de sa tige immergée laissant ses feuilles profiter pleinement de la luminosité. Mieux qu’un aquarium, c’est un paludarium qui aura sa préférence.
Ses feuilles qui font sa spécificité et justifient son nom, portées par des tiges verticales vertes ou rougeâtres sont presque sessiles c’est-à-dire qu’elles vivent attachées à la tige immergée dans la tourbe, elle-même dépourvue de pédoncule ou à pédoncule très court. La nervation de la feuille de l’Alternanthere rouge est de couleur vert olive à vert foncé, sa face inférieure est vert clair et le dessus est rouge. C’est précisément la couleur de la nervation qui permettra à coup sûr d’identifier l’alternanthere rouge, d’entre ses très nombreuses voisines d’autres espèces.
L’origine du nom alternanthéra vient du fait que les fleurs des anthères sont alternes c’est-à-dire que pour certaines fleurs, la partie terminale de l'étamine, organe mâle de la fleur, produit et renferme le pollen, alors que d’autres n’en renferment pas.
La plantation s’effectue soit en eau douce, mais de préférence en sol très tourbé jusqu’à marécageux. Dans ce biotope, la tige reste parfaitement droite, elle est rigide et résistante, alors qu’elle deviendra molle en situation immergée. Comme déjà indiqué, son adaptation est délicate car si elle doit idéalement se trouver en sol tourbé, ou partiellement immergées dans l’eau douce, ses feuilles doivent être exposées à une luminosité optimale, tout en restant à une température qui ne dépasse pas les 22°C, ce qui semble un paradoxe. Dans de bonnes conditions, la plante se développe lentement mais demande à être déterrée afin que ses bases soient recoupées et repiquées de façon indépendante car à défaut elle deviendrait envahissante.
La multiplication de la plante peut se faire par marcottage naturel ou semis, mais plus généralement elle sera effectuée par bouturage. Les boutures proviennent alors de l’étêtage de la plante qui doit rester à flotter jusqu’à produire des racines permettant d’être replantée dans le substrat tourbeux.