Sagot :
Réponse :
Bonsoir,
Je n'aime pas ma maison où j'ai malheureusement grandi. De mes fenêtres étroites qui ne laissent pas passer suffisamment de lumière, j'arrive a apercevoir la seine qui coule en renvoyant des odeurs de vases nauséabondes, le long de mon minuscule jardin rempli de mauvaises herbes, derrière la route, presque chez moi, la grande et large Seine, qui va de Rouen au Havre, couvertes de bateaux bruyants qui passent.
A gauche, là-bas Rouen, la vaste ville humide aux toits verts de mousse, sous le peuple pointu des clochers monstrueux gothiques. Ils envahissent tout, frêles et dentelés tels des dents pointues qui semblent mordre les nuages ou larges et ombrageux, dominés par la flèche de fonte des imposantes, froides et lugubres de la cathédrale, et plein de cloches qui sonnent fausses dans l'air étouffant des matinées brumeuses, jetant jusqu'à moi leur stindent et lointain vacarme de fer, leur chant aux fausses notes que le vent glacial m'apporte, tantôt plus fort et tantôt plus froid, suivant qu'il surgit ou enfle. Comme il faisait mauvais ce matin !