Sagot :
La rue n'était pas la même ce matin, un vent de folie semblait souffler sur la principale rue commerçante. on se serait cru au départ du grand prix d'amérique avec les chevaux piaffant d'impatience. Soudain un frisson fit frémir la foule, je me senti ébranlé, happé par un courant que je ne pouvais contrôler et qui me poussa dans ce magasin de vêtement sans que je puisse y faire qoi que ce soit. C'était la folie, les gens (surtout les dames) se jetaient sur les présentoir comme des affamés sur la pitance,saisissant un pull,le présentant devant devant eux le rejettant aussitôt pour en reprendre un autre, puis courant à l'autre présentoir, lorgnant les voisins de façon peu amène comme des concurents dangereux. Le magasin ressembla bientôt à un champ de bataille où les vêtements mélangés gisaient en dehors des bacs,traînant par terre, piétinnés, ramassés pour être aussitôt rejetés. De temps à autre une de ces furies brandissant un lot de vêtements comme un trophée se frayaient difficilement un chemin vers la caisse.Quelle lutte! Il fallait à tout prix réaliser des affaires exceptionnelles pour s'en vanter auprès de ses amies. pendant ce temps des vendeuses remettaient subrepticement de la marchandise achetée à cet effet. vive les soldes!