Sagot :
Comment parler de la guerre à vos enfants ?Affrontements, pillages... La guerre en Irak est partout ! Télévision, presse et radio relaient l'actualité sans faillir. Résultat, encore une fois nous vivons le conflit et sa résolution en direct. Comment en parler aux enfants ? Quelle attitude avoir devant les médias ? Protéger et rassurer!La guerre est inquiétante, même si nous sommes adultes. Qu'elle ait lieu sur un territoire éloigné ou plus près de nos portes. Pour nous, spectateurs d'un jeu vidéo grandeur nature, c'est aussi un facteur anxiogène important. Or votre état émotionnel est un point de repère pour vos bambins : une sorte de baromètre. Si papa s'inquiète, c'est qu'il y a du danger, pense-t-il. Dans ce cas, vous pouvez lui expliquer que la situation vous angoisse, tout simplement. Mais vous devez le dire tout en assumant votre rôle protecteur : lui assurer que vous veillez sur lui, sur sa sécurité. Quoiqu'il arrive, les parents doivent jouer leur rôle de contenant émotionnel. Un dernier conseil : n'hésitez pas à échanger avec d'autres parents sur les forums de Doctissimo notamment !Faut-il parler de la guerre aux enfants?
Il faut dire que la télévision est au coeur du conflit, tout comme la presse, la radio, etc. Bref, la guerre, on en cause, on la voit, on l'entend. Alors comment en parler aux enfants ? Faut-il filtrer l'information, ou pas ? Informer et protéger constituent un début de réponse. Face aux médias, le parent a un rôle d'éducateur et non de prescripteur. L'enfant est conscient d'une situation particulière, inutile donc de vouloir la nier. Il ne s'agit en aucun cas d'interdire, ni de vouloir informer sans demande de vos bambins. Eduquer, c'est se mettre à l'écoute. Vous allez pouvoir l'aider à comprendre et prendre du recul.En parler avant tout"Tant qu'on n'a pas parlé avec l'enfant, on ne sait pas ce qui le malmène" affirme Serge Tisseron. Sur la guerre, autant établir le dialogue d'emblée, pour pouvoir dédramatiser. D'autant plus que dans la cour de l'école ou même dans la rue, c'est devenu un sujet de conversation inévitable. En premier lieu, il faut tenir compte qu'enfants et adultes ne sont pas bouleversés par les mêmes images ou informations. Les facteurs anxiogènes sont différents. Par exemple, Pierre 8 ans, va être choqué par un jouet abandonné dans des décombres ou un enfant qui pleure. Une discussion autour des images qui sont traumatisantes est alors nécessaire. Vous pouvez aussi lui expliquer que ça ne se passe pas ici, qu'il n'y a aucun risque de bombardements sur sa maison, ni celle de son copain. Ou bien lui faire remarquer que certaines images sont vues à plusieurs reprises, que ce sont donc les mêmes. Avec le thème de la guerre, celui de la mort est quasi inévitable. C'est l'occasion également d'aborder le sujet.Prendre du recul"Quand on est abreuvé d'images de guerre, de couvertures de magazine ou de messages radiophoniques très évocateurs, il faut prendre de la distance", prévient Serge Tisseron. L'enfant dispose de plusieurs méthodes pour le faire, hormis la parole. Il peut aussi dessiner l'information. Si votre petit dernier gribouille bombes et avions, pas de panique. Ne pensez pas qu'il est en proie à des pulsions morbides, ou qu'il affirme son penchant pour la guerre. Non ! Tout simplement il extériorise en mettant en scène l'information. C'est très positif. "Tout ce qui concerne la transformation de l'image est sain". La deuxième possibilité est de mettre en jeu. Alors s'ils se mettent à jouer à la guerre, c'est leur façon de "détoxiquer".
Il faut dire que la télévision est au coeur du conflit, tout comme la presse, la radio, etc. Bref, la guerre, on en cause, on la voit, on l'entend. Alors comment en parler aux enfants ? Faut-il filtrer l'information, ou pas ? Informer et protéger constituent un début de réponse. Face aux médias, le parent a un rôle d'éducateur et non de prescripteur. L'enfant est conscient d'une situation particulière, inutile donc de vouloir la nier. Il ne s'agit en aucun cas d'interdire, ni de vouloir informer sans demande de vos bambins. Eduquer, c'est se mettre à l'écoute. Vous allez pouvoir l'aider à comprendre et prendre du recul.En parler avant tout"Tant qu'on n'a pas parlé avec l'enfant, on ne sait pas ce qui le malmène" affirme Serge Tisseron. Sur la guerre, autant établir le dialogue d'emblée, pour pouvoir dédramatiser. D'autant plus que dans la cour de l'école ou même dans la rue, c'est devenu un sujet de conversation inévitable. En premier lieu, il faut tenir compte qu'enfants et adultes ne sont pas bouleversés par les mêmes images ou informations. Les facteurs anxiogènes sont différents. Par exemple, Pierre 8 ans, va être choqué par un jouet abandonné dans des décombres ou un enfant qui pleure. Une discussion autour des images qui sont traumatisantes est alors nécessaire. Vous pouvez aussi lui expliquer que ça ne se passe pas ici, qu'il n'y a aucun risque de bombardements sur sa maison, ni celle de son copain. Ou bien lui faire remarquer que certaines images sont vues à plusieurs reprises, que ce sont donc les mêmes. Avec le thème de la guerre, celui de la mort est quasi inévitable. C'est l'occasion également d'aborder le sujet.Prendre du recul"Quand on est abreuvé d'images de guerre, de couvertures de magazine ou de messages radiophoniques très évocateurs, il faut prendre de la distance", prévient Serge Tisseron. L'enfant dispose de plusieurs méthodes pour le faire, hormis la parole. Il peut aussi dessiner l'information. Si votre petit dernier gribouille bombes et avions, pas de panique. Ne pensez pas qu'il est en proie à des pulsions morbides, ou qu'il affirme son penchant pour la guerre. Non ! Tout simplement il extériorise en mettant en scène l'information. C'est très positif. "Tout ce qui concerne la transformation de l'image est sain". La deuxième possibilité est de mettre en jeu. Alors s'ils se mettent à jouer à la guerre, c'est leur façon de "détoxiquer".