Sagot :
Pour moi la question est Si Simple
C'est Nan
Non pour moi, la fin ne justifie pas les moyens.
Sauf ci cette Fin n'est pas comme les autres ...
C'est Nan
Non pour moi, la fin ne justifie pas les moyens.
Sauf ci cette Fin n'est pas comme les autres ...
Une entière moralité justifie la moralité de la fin par l'efficacité des moyens. Tous les moyens sont utiles pour se préserver, se protéger, mais malheureusement il n'y a alors plus de limite à cette politique justifiant les transgressions de la moralité. L'immortalité n'a jamais
engendré la vertu et n'a jamais permis à un Etat de se maintenir en
place.
L'idée que la fin justifie les moyens est exprimée dans les « Discours » : « Un esprit sage ne condamnera jamais quelqu'un pour avoir usé d'un moyen hors des règles ordinaires pour régler une monarchie ou pour fonder une république. Ce qui est à désirer, c'est que si le fait l'accuse, le résultat l'excuse. » Ce réalisme, bien loin de la morale humaniste ou de la morale chrétienne, apparaît, à première vue, tout à fait dénué de machiavélisme. Dans son acception courante, ce terme évoque, en effet, des manoeuvres tortueuses, le recours au secret. Rien de tout cela ici, mais seulement un exposé lucide dans lequel il n'est pas toujours facile de percevoir la marge d'ironie. Ce « machiavélisme » apparaît cependant dans les conseils complémentaires. Le prince doit « savoir entrer dans le mal s'il y a nécessité », mais il veillera cependant à sauver sa réputation. Il fera prendre les mesures impopulaires par quelqu'un d'autre, se réservant celles qui ont la faveur du peuple. Il sera renard : « Mais il est besoin de savoir bien colorer cette nature, bien feindre et bien déguiser. » Machiavel ajoute que les hommes sont si simples et tant soumis aux nécessités du présent que celui qui trompe trouvera toujours quelqu'un prêt à se laisser tromper.
L'idée que la fin justifie les moyens est exprimée dans les « Discours » : « Un esprit sage ne condamnera jamais quelqu'un pour avoir usé d'un moyen hors des règles ordinaires pour régler une monarchie ou pour fonder une république. Ce qui est à désirer, c'est que si le fait l'accuse, le résultat l'excuse. » Ce réalisme, bien loin de la morale humaniste ou de la morale chrétienne, apparaît, à première vue, tout à fait dénué de machiavélisme. Dans son acception courante, ce terme évoque, en effet, des manoeuvres tortueuses, le recours au secret. Rien de tout cela ici, mais seulement un exposé lucide dans lequel il n'est pas toujours facile de percevoir la marge d'ironie. Ce « machiavélisme » apparaît cependant dans les conseils complémentaires. Le prince doit « savoir entrer dans le mal s'il y a nécessité », mais il veillera cependant à sauver sa réputation. Il fera prendre les mesures impopulaires par quelqu'un d'autre, se réservant celles qui ont la faveur du peuple. Il sera renard : « Mais il est besoin de savoir bien colorer cette nature, bien feindre et bien déguiser. » Machiavel ajoute que les hommes sont si simples et tant soumis aux nécessités du présent que celui qui trompe trouvera toujours quelqu'un prêt à se laisser tromper.