Sagot :
Euphosine, à
l’écart et recroquevillée sur elle-même, commente la scène qu’elle voit se
dérouler du coin de l’œil :
EUPHROSINE. – Il semble que les domestiques sont en grand divertissement. Voyez donc leur mine affectée. De ma vie, je n’ai subi pareil affront.
IPHICRATE. − Il semble que la roue tourne, et contre mauvaise fortune, il faut faire bon cœur.
EUPHROSINE. – Que me chantez-vous-là ? Les voyez-vous prendre des allures précieuses ? Comme s’ils allaient un jour pouvoir se mesurer à nous !
IPHICRATE. – Mais c’est précisément ce qu’ils font, et vous avez raison, cela invite à la réflexion !
EUPHROSINE. – Ah ! Belle réflexion il est vrai ! Soutenir des affronts de vilains était une chose mais subir leurs singeries en est une autre !
IPHICRATE. − Pensez-vous que j’ai pris du plaisir à m'avouer un ridicule ? Certainement pas ! Je tempêtais intérieurement et si j’avais eu un bâton, j’aurais sans nul doute rompu le dos d’Arlequin…
EUPHROSINE l’interrompt et renchérit :
EUPHROSINE. – Et moi, j’aurais mis cette Cleanthis de malheur au pain sec pour …la semaine ! Non, un mois !
IPHICRATE. − Vous détournez le sens de ma conversation, ma chère. Je voulais ajouter : « En suis-je mort ? » La réponse est non ! Et s’il n’en était de ma mauvaise fortune, je me réjouirais presque de voir ces deux-là s’amuser autant !
A toi de terminer. Je te conseille de lire la pièce (ce que j'ai fait avant de rédiger ceci) ; le langage est châtié et le texte est court, en libre accès sur le web.
EUPHROSINE. – Il semble que les domestiques sont en grand divertissement. Voyez donc leur mine affectée. De ma vie, je n’ai subi pareil affront.
IPHICRATE. − Il semble que la roue tourne, et contre mauvaise fortune, il faut faire bon cœur.
EUPHROSINE. – Que me chantez-vous-là ? Les voyez-vous prendre des allures précieuses ? Comme s’ils allaient un jour pouvoir se mesurer à nous !
IPHICRATE. – Mais c’est précisément ce qu’ils font, et vous avez raison, cela invite à la réflexion !
EUPHROSINE. – Ah ! Belle réflexion il est vrai ! Soutenir des affronts de vilains était une chose mais subir leurs singeries en est une autre !
IPHICRATE. − Pensez-vous que j’ai pris du plaisir à m'avouer un ridicule ? Certainement pas ! Je tempêtais intérieurement et si j’avais eu un bâton, j’aurais sans nul doute rompu le dos d’Arlequin…
EUPHROSINE l’interrompt et renchérit :
EUPHROSINE. – Et moi, j’aurais mis cette Cleanthis de malheur au pain sec pour …la semaine ! Non, un mois !
IPHICRATE. − Vous détournez le sens de ma conversation, ma chère. Je voulais ajouter : « En suis-je mort ? » La réponse est non ! Et s’il n’en était de ma mauvaise fortune, je me réjouirais presque de voir ces deux-là s’amuser autant !
A toi de terminer. Je te conseille de lire la pièce (ce que j'ai fait avant de rédiger ceci) ; le langage est châtié et le texte est court, en libre accès sur le web.