Sagot :
1) Sur quels fondements repose la citoyenneté ?
La citoyenneté se définit par le respect des droits et devoirs de citoyen d'un Etat, notamment par le respect des lois et des mœurs de cet Etat. La notion de citoyenneté couplée à l'égalité des droits et devoirs détermine le lien social d'une société démocratique et en cela, les citoyens d'une même nation forment une communauté politique. En démocratie, chaque citoyen est détenteur de droits et de devoirs : droits de l'homme, droits politiques, sociaux, civils et devoirs vis-à-vis de la collectivité (impôts, service militaire, etc.), ou de personnes .
2) Au cours de quel événement historique les fondements de la citoyenneté ont-ils été définis ?
La Révolution Française intronise l'égalité , puisque tout homme peut être appelé citoyen et non plus "sujet", contrairement aux titres de noblesse.
3) Qu'est-ce qui montre que les droits de l'homme et du citoyen ont été acquis par la lutte ?
L'histoire donne de bonnes indications sur la difficulté de faire reconnaître les droits de l'homme et du citoyen.
Si l'article 3 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen du 26 août 1789 dit que « le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément ».
Le suffrage universel a été obtenu de haute lutte.
- La première tentative d’élection au suffrage « universel » direct a eu lieu sous la Révolution française en 1792 mais est restée infructueuse en raison de la Terreur et d’une participation électorale particulièrement faible.
-Le suffrage censitaire, déterminé par le paiement de l’impôt, a été restauré jusqu’en 1848, puis la IIe République (1848-1852) a rétabli le suffrage « universel » direct mais ouvert uniquement aux hommes âgés de plus de 21 ans.
-Il ne deviendra réellement et définitivement « universel » pour les hommes que sous la IIIe République (1875-1940).
-Le suffrage ne devient véritablement universel qu' à partir de 1944, lorsque le droit de vote est accordé aux femmes.
-L’abaissement de l’âge légal du vote à 18 ans en 1974 est à nouveau une extension du suffrage universel.
L’élection de la plus grande partie des fonctions politiques au suffrage universel direct apparaît comme une évidence mais 'est en réalité le fruit d'une lente maturation qui ne s'est pas faite sans conflits.
La citoyenneté se définit par le respect des droits et devoirs de citoyen d'un Etat, notamment par le respect des lois et des mœurs de cet Etat. La notion de citoyenneté couplée à l'égalité des droits et devoirs détermine le lien social d'une société démocratique et en cela, les citoyens d'une même nation forment une communauté politique. En démocratie, chaque citoyen est détenteur de droits et de devoirs : droits de l'homme, droits politiques, sociaux, civils et devoirs vis-à-vis de la collectivité (impôts, service militaire, etc.), ou de personnes .
2) Au cours de quel événement historique les fondements de la citoyenneté ont-ils été définis ?
La Révolution Française intronise l'égalité , puisque tout homme peut être appelé citoyen et non plus "sujet", contrairement aux titres de noblesse.
3) Qu'est-ce qui montre que les droits de l'homme et du citoyen ont été acquis par la lutte ?
L'histoire donne de bonnes indications sur la difficulté de faire reconnaître les droits de l'homme et du citoyen.
Si l'article 3 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen du 26 août 1789 dit que « le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément ».
Le suffrage universel a été obtenu de haute lutte.
- La première tentative d’élection au suffrage « universel » direct a eu lieu sous la Révolution française en 1792 mais est restée infructueuse en raison de la Terreur et d’une participation électorale particulièrement faible.
-Le suffrage censitaire, déterminé par le paiement de l’impôt, a été restauré jusqu’en 1848, puis la IIe République (1848-1852) a rétabli le suffrage « universel » direct mais ouvert uniquement aux hommes âgés de plus de 21 ans.
-Il ne deviendra réellement et définitivement « universel » pour les hommes que sous la IIIe République (1875-1940).
-Le suffrage ne devient véritablement universel qu' à partir de 1944, lorsque le droit de vote est accordé aux femmes.
-L’abaissement de l’âge légal du vote à 18 ans en 1974 est à nouveau une extension du suffrage universel.
L’élection de la plus grande partie des fonctions politiques au suffrage universel direct apparaît comme une évidence mais 'est en réalité le fruit d'une lente maturation qui ne s'est pas faite sans conflits.