Sagot :
La publicité est très dénoncée pour son invasion de l’espace public, de
la vie au quotidien (TV, radio, boîtes aux lettres, téléphone,
journaux, cinéma, Internet, panneaux publicitaires) et l’emploi de
techniques nuisibles et agressives comme le matraquage, la manipulation
voire un phénomène d’aliénation comme ont pu le décrire des auteurs tel que John Kenneth Galbraith. Une autre critique affirme que la
publicité dans son ensemble diffuse un message politique fort prônant la
société de consommation, et incitant par conséquent au gaspillage et à
la pollution. Ces critiques se retrouvent à la base du concept de la
décroissance. L'opposition la plus courante à la publicité est une
critique morale, ses impacts sur l'éducation des enfants et adolescents,
la manipulation de conscience ou sur la promotion de drogues (alcool,
la publicité pour le tabac). Elle n’apporterait pas une information
objective, elle distrairait au sens pascalien, c'est-à-dire en faisant
perdre de vue des choses plus importantes pour l'individu, la société et
l'environnement, en tendant à propager des stéréotypes, généralement
discriminatoires (sexisme, racisme, etc.) et contribuant à une « pensée
unique ». Selon certaines critiques, la publicité culpabilise le
consommateur, lui inculque des comportements compulsifs et sédentaires
et nuit en général à sa santé physique et mentale.
En outre, le phénomène de l’addiction est de plus en plus présent dans nos sociétés dites « totalisantes ». En effet l’objet de dépendance chez la personne monopolise sa conscience et son subconscient, ce qui risque d’effacer des centres d’intérêts rivaux. C’est d’abord un problème médical et psychologique. Mais dans une société hyperconsumériste, il y a aussi une dimension culturelle et économique. L’addiction garantit l’omniprésence du marché, à cela s’ajoute bien souvent une obsolescence rapide des produits qui pousse inévitablement au rachat.
A l’heure où la question du pouvoir d’achat des français est en suspens, face au râle sourd poussé par les consommateurs, on apprend que des industriels s’entendent sur les prix de vente de produits..
En outre, le phénomène de l’addiction est de plus en plus présent dans nos sociétés dites « totalisantes ». En effet l’objet de dépendance chez la personne monopolise sa conscience et son subconscient, ce qui risque d’effacer des centres d’intérêts rivaux. C’est d’abord un problème médical et psychologique. Mais dans une société hyperconsumériste, il y a aussi une dimension culturelle et économique. L’addiction garantit l’omniprésence du marché, à cela s’ajoute bien souvent une obsolescence rapide des produits qui pousse inévitablement au rachat.
A l’heure où la question du pouvoir d’achat des français est en suspens, face au râle sourd poussé par les consommateurs, on apprend que des industriels s’entendent sur les prix de vente de produits..