Sagot :
Les Maures ont pensé surprendre leurs ennemis et
sont tombés dans leur piège. Les maures amarrent leurs bateaux sur la berge sans se douter que le silence oppressant et pesant sera l'annonciateur de leurs mort. Ils descendent et se jettent dans le piège tendu par les soldats. Soudain les soldats se lèvent en criant de toutes leurs forces pour effrayer cet ennemi intrépide. En entendant ces cris l'autre partie de l'armée postée sur des vaisseaux répondent à cet appel confondant les Maures en créant une illusion de nombre. La terreur parcourt les rangs ennemis et le carnage commença sur terre aussi bien que sur l'eau. Mais quelques princes maures rallient leurs troupes éparpillées. Le courage renaît et l'ardeur des combats reprend plus violemment. La bataille se poursuit jusqu'à l'aube ou la lumière révèle aux Maures stupéfiés le nombre impressionant des troupes espagnoles. Des renforts arrivent du côté des espagnols et alors les Maures laissent place le courage à l'effroi et à la peur de mourir. Le carnage se finit dans un matin rouge du sang versé la nuit même. La bataille a été sanglante mais la
victoire éclatante : deux rois ont été capturés. Le roi félicite Rodrigue en le nommant « Cid » et lui demande de lui
raconter la bataille, le récit n'augmenta que sa considération envers lui et lui accorda son pardon.