Sagot :
1) Intro
Pour traiter cette question, il faut d'abord définir la culture. Est-ce ce qui est propre à l'humain et le différencie de la nature càd l'acquis par opposition à l'inné? Est-ce ce qui est commun à un groupe d'individus? Est-ce l'ensemble des connaissances générales d'un individu? Est-ce le socle commun de compétences que l'Etat se propose de faire acquérir à ses citoyens? Nous exclurons ici les produits de consommation culturels.
2) Débat
- Quelque soit l'environnement dans lequel on naît, on acquiert inévitablement un ensemble de connaissances transmises par des systèmes de croyance, par le raisonnement ou l’expérimentation. Petit déjà, l'homme est stimulé par des chants, comptines, habitudes qui font partie de son environnement propre. Il s'imprègne d'un capital transmis par les proches ; il se développe, fait des expériences puis est conditionné par son environnement direct et indirect. C'est ainsi que l'on parle de langue maternelle, elle-même vecteur de l'histoire et la culture de l'endroit où elle a cours. Question: peut-on y échapper? Il existe un certain déterminisme à être né ici plutôt que là-bas - et l'on s'imprègne d'éléments de culture involontairement. (à développer)
On voit donc qu'il y a transmission intergénérationnelle de normes, valeurs par ailleurs transmises par les institutions et que l'individu, dès l'enfance, y est soumis.
- Les connaissances générales sont un sujet très délicat à traiter, tant le degré d'acquisition peut être variable. En tant que telles, la culture peut être éludée. Combien de jeunes sortent de l'école en sachant à peine lire? Combien se souviennent de leurs cours de langue, d'histoire, de géographie? Pourtant, l'enseignement donne les clés pour ensuite approfondir les connaissances et devenir spécialiste d'une matière. La culture dite générale proposée par les Etats via l'organisation de l'enseignement concourt à donner un socle commun à la société entière et ainsi, la souder.
Si l'on passe au travers des mailles du filet, est-ce à dire que l'on ne possède pas de culture?
Dès le moment où on appartient à un groupe social, quel qu'il soit, on partage des valeurs et donc, de la culture. Que l'on fasse du street art, de la danse classique ou des arts martiaux, on partage avec son groupe des éléments de culture sous-jacents qui soudent le groupe.
(à développer : culture et langage, culture et patrimoine, culture et religion)
3) Conclusion
On ne naît pas 'a-culturé ' et personne ne l'est, par définition. Cependant, les degrés d'imprégnation culturelle varieront et seront dépendante de la volonté et des capacités d'une personne d'y accéder. Donc, peut-on échapper à la culture? ( tu réponds)
Pour traiter cette question, il faut d'abord définir la culture. Est-ce ce qui est propre à l'humain et le différencie de la nature càd l'acquis par opposition à l'inné? Est-ce ce qui est commun à un groupe d'individus? Est-ce l'ensemble des connaissances générales d'un individu? Est-ce le socle commun de compétences que l'Etat se propose de faire acquérir à ses citoyens? Nous exclurons ici les produits de consommation culturels.
2) Débat
- Quelque soit l'environnement dans lequel on naît, on acquiert inévitablement un ensemble de connaissances transmises par des systèmes de croyance, par le raisonnement ou l’expérimentation. Petit déjà, l'homme est stimulé par des chants, comptines, habitudes qui font partie de son environnement propre. Il s'imprègne d'un capital transmis par les proches ; il se développe, fait des expériences puis est conditionné par son environnement direct et indirect. C'est ainsi que l'on parle de langue maternelle, elle-même vecteur de l'histoire et la culture de l'endroit où elle a cours. Question: peut-on y échapper? Il existe un certain déterminisme à être né ici plutôt que là-bas - et l'on s'imprègne d'éléments de culture involontairement. (à développer)
On voit donc qu'il y a transmission intergénérationnelle de normes, valeurs par ailleurs transmises par les institutions et que l'individu, dès l'enfance, y est soumis.
- Les connaissances générales sont un sujet très délicat à traiter, tant le degré d'acquisition peut être variable. En tant que telles, la culture peut être éludée. Combien de jeunes sortent de l'école en sachant à peine lire? Combien se souviennent de leurs cours de langue, d'histoire, de géographie? Pourtant, l'enseignement donne les clés pour ensuite approfondir les connaissances et devenir spécialiste d'une matière. La culture dite générale proposée par les Etats via l'organisation de l'enseignement concourt à donner un socle commun à la société entière et ainsi, la souder.
Si l'on passe au travers des mailles du filet, est-ce à dire que l'on ne possède pas de culture?
Dès le moment où on appartient à un groupe social, quel qu'il soit, on partage des valeurs et donc, de la culture. Que l'on fasse du street art, de la danse classique ou des arts martiaux, on partage avec son groupe des éléments de culture sous-jacents qui soudent le groupe.
(à développer : culture et langage, culture et patrimoine, culture et religion)
3) Conclusion
On ne naît pas 'a-culturé ' et personne ne l'est, par définition. Cependant, les degrés d'imprégnation culturelle varieront et seront dépendante de la volonté et des capacités d'une personne d'y accéder. Donc, peut-on échapper à la culture? ( tu réponds)