Sagot :
1) Les trois auteurs évoquent chacun un combat mais adoptent un style narratif différent, en ce sens que le procédé de focalisation du récit diffère :
- Rabelais adopte la focalisation interne : le lecteur vit le combat au travers du regard de Gymnaste, le héro, et accède à ses pensées et ses perceptions. Il s'agit de l'expression d'un point de vue subjectif qui aide le lecteur à s'identifier au personnage mis en action.
-Victor Hugo, dans le texte relatant les journées révolutionnaires de 1832, adopte un point de vue focal de zéro, où l'auteur se confond avec le narrateur ; c'est un point de vue d'historien qui opère des choix dans les éléments qu'il veut relater et a le pouvoir d'aller et venir dans l'espace et dans le temps, alors que le lecteur a une impression de neutralité.
-Louis-Ferdinand Céline adopte lui un point de vue focal externe : il rapporte de façon objective ce dont Bardamu est témoin, et rien ne renseigne le lecteur sur la conscience des personnages. Le lecteur prend connaissance des faits au moments où ils se déroulent et découvre l'action en même temps que les protagonistes de l'histoire.
2) le champs lexical est celui de la bataille, voire la guerre, dans les 3 cas
3)les figures de style utilisées diffèrent dans les 3 textes:
- Rabelais introduit des rimes qui rythment le texte ( "il lui tailla d'un coup l'estomac, le colon et le moitié du foie"; "rendit plus de quatre potées de soupe, et l'âme, mêlée parmi les soupes") ; le métaphore est plutôt au niveau du récit, où il raconte le combat d'un seigneur éclairé contre un chef féodal, personnalisés par Gymnaste et Tripet.
- Zola utilise la métaphore et la comparaison : "la barricade escaladée eut une crinière d'éclairs", " elle secoua les soldats ainsi que le lion, les chiens", " avait été approchée comme par un boa"
- Céline utilise les comparaisons " ...comme on l'est de la volupté"
- Rabelais adopte la focalisation interne : le lecteur vit le combat au travers du regard de Gymnaste, le héro, et accède à ses pensées et ses perceptions. Il s'agit de l'expression d'un point de vue subjectif qui aide le lecteur à s'identifier au personnage mis en action.
-Victor Hugo, dans le texte relatant les journées révolutionnaires de 1832, adopte un point de vue focal de zéro, où l'auteur se confond avec le narrateur ; c'est un point de vue d'historien qui opère des choix dans les éléments qu'il veut relater et a le pouvoir d'aller et venir dans l'espace et dans le temps, alors que le lecteur a une impression de neutralité.
-Louis-Ferdinand Céline adopte lui un point de vue focal externe : il rapporte de façon objective ce dont Bardamu est témoin, et rien ne renseigne le lecteur sur la conscience des personnages. Le lecteur prend connaissance des faits au moments où ils se déroulent et découvre l'action en même temps que les protagonistes de l'histoire.
2) le champs lexical est celui de la bataille, voire la guerre, dans les 3 cas
3)les figures de style utilisées diffèrent dans les 3 textes:
- Rabelais introduit des rimes qui rythment le texte ( "il lui tailla d'un coup l'estomac, le colon et le moitié du foie"; "rendit plus de quatre potées de soupe, et l'âme, mêlée parmi les soupes") ; le métaphore est plutôt au niveau du récit, où il raconte le combat d'un seigneur éclairé contre un chef féodal, personnalisés par Gymnaste et Tripet.
- Zola utilise la métaphore et la comparaison : "la barricade escaladée eut une crinière d'éclairs", " elle secoua les soldats ainsi que le lion, les chiens", " avait été approchée comme par un boa"
- Céline utilise les comparaisons " ...comme on l'est de la volupté"