Sagot :
Si la pièce est communément qualifiée de "comédie", il y a une scène qui ne se vit pas comme telle. C'est la scène III de l'acte IV dont le
ton est très différent des autres scènes :
- Alceste est désespéré puis exaspéré dans ses lamentations. Il s’adresse au public qui est témoin de la cruauté de Célimène, de l’injustice de la situation et de l’impuissance d’Alceste.
- Alceste accuse le destin (un destin de malheur dont Célimène est l’instrument) et sa passion contre laquelle la raison ne peut rien.
- Vocabulaire de la tragédie : « fatal », « perfide », « crime »…
- La cruauté de Célimène est mise en opposition avec l’amour intense d’Alceste, qui va aller jusqu’à supplier Célimène qu’elle triche. L’apparence lui suffit pour être heureux. Il accepte l’hypocrisie de Célimène, et lui demande même d’être hypocrite !
- Célimène joue une scène détestable : elle affirme Alceste être jaloux ; que c'est elle qui a du mérite (Alceste ne mérite pas son amour) ; et elle lui fait la morale. Célimène va ensuite rassurer Alceste mais va aussi être très méchante : elle prétend qu’ Alceste ne l’aime plus, se met en colère et lui fait comprendre qu’il la mérite.
- Célimène va lui montrer qu’Alceste était le premier dans son cœur : si elle aimait quelqu’un d’autre, elle l’aurait dit ; Célimène est vexée qu’Alceste la traite d’hypocrite. - Alceste clame une fois de plus son amour pour Célimène, et sa tirade redevient comique : son amour pour Célimène le pousse à souhaiter qu’elle n’ait rien, pour qu’il puisse la sauver et ainsi lui prouver son amour.
Cette scène s’apparente donc plus à la tragédie qu’à la comédie :
-Alceste est soumis à une véritable passion à laquelle il ne peut rien ; et cela le fait souffrir (c’est une fatalité qui s’acharne sur lui)
-Echec de cette passion
-Langage soutenu de la tragédie : « vengeance, outrage, perfidie, trahison »
Pour ce qui est du registre de la comédie, la pièce prête facilement à l'illustration.
- Alceste est désespéré puis exaspéré dans ses lamentations. Il s’adresse au public qui est témoin de la cruauté de Célimène, de l’injustice de la situation et de l’impuissance d’Alceste.
- Alceste accuse le destin (un destin de malheur dont Célimène est l’instrument) et sa passion contre laquelle la raison ne peut rien.
- Vocabulaire de la tragédie : « fatal », « perfide », « crime »…
- La cruauté de Célimène est mise en opposition avec l’amour intense d’Alceste, qui va aller jusqu’à supplier Célimène qu’elle triche. L’apparence lui suffit pour être heureux. Il accepte l’hypocrisie de Célimène, et lui demande même d’être hypocrite !
- Célimène joue une scène détestable : elle affirme Alceste être jaloux ; que c'est elle qui a du mérite (Alceste ne mérite pas son amour) ; et elle lui fait la morale. Célimène va ensuite rassurer Alceste mais va aussi être très méchante : elle prétend qu’ Alceste ne l’aime plus, se met en colère et lui fait comprendre qu’il la mérite.
- Célimène va lui montrer qu’Alceste était le premier dans son cœur : si elle aimait quelqu’un d’autre, elle l’aurait dit ; Célimène est vexée qu’Alceste la traite d’hypocrite. - Alceste clame une fois de plus son amour pour Célimène, et sa tirade redevient comique : son amour pour Célimène le pousse à souhaiter qu’elle n’ait rien, pour qu’il puisse la sauver et ainsi lui prouver son amour.
Cette scène s’apparente donc plus à la tragédie qu’à la comédie :
-Alceste est soumis à une véritable passion à laquelle il ne peut rien ; et cela le fait souffrir (c’est une fatalité qui s’acharne sur lui)
-Echec de cette passion
-Langage soutenu de la tragédie : « vengeance, outrage, perfidie, trahison »
Pour ce qui est du registre de la comédie, la pièce prête facilement à l'illustration.