Sagot :
" Il s'approchait du bourg lorsqu'il vit, débouchant sur la route, un chemin creux joli,joli avec par-delà le fossé, un buisson couvert de grosses mûres noire".
A ce moment-là, une petite voix intérieure lui dit de profiter de l'occasion trop belle. Il quitte donc la route pour rejoindre le premier buisson. Les fruits se laissent cueillir sans résistance et fondent dans sa bouche. Il ne cueille que ceux qui sont à sa portée car il veut pas être griffé par les ronces. Un peu plus loin, il aperçoit un autre arbuste et recommence sa cueillette. Et puis encore, et encore. Il se sent bien, à déambuler dans ce joli sentier qu'il n'avait encore jamais remarqué. Le chemin est plein de senteurs sous le soleil d'été. Il se demande où il peut bien mener et continue ainsi sa marche. Il finit par aboutir dans un pré verdoyant, avec de l'herbe, de la mousse et des pierres. Mais surtout, il y a des moutons qui paissent tranquillement. Il a alors l'idée de saisir un bâton pour les faire courir. Il les effraie mais aussitôt, surgit un molosse en furie. Le gros chien enragé et baveux se met à sa poursuite. Aussitôt, il décampe et s'engage à nouveau dans le chemin. Un coup d'œil par-dessus l'épaule lui confirme que le chien ne s'arrête pas là. Il détale à toutes jambes et s'enfonce dans le chemin; il sent les griffures des muriers et les piqures d'orties. Le chien est toujours à sa poursuite. Il redouble de vitesse en retenant ses larmes : il a peur. Puis il arrive à la route et constate que le chien a dû arrêter sa course. Son cœur bat si fort qu'il a l'impression qu'il va exploser. Il s'inspecte et remarque les griffures et les piqures. Cela fait tout de même moins mal qu'une morsure! Mais que va dire sa mère quand elle le verra? Elle l'attend depuis un bon moment déjà puisqu'il devait aller chercher le pain pour le dîner. Il n'ose pas imaginer sa réaction!
En conclusion, il ne faut pas remettre à plus tard ce que l'on peut faire au moment-même, même si l'on aperçoit un chemin joli,joli!
A ce moment-là, une petite voix intérieure lui dit de profiter de l'occasion trop belle. Il quitte donc la route pour rejoindre le premier buisson. Les fruits se laissent cueillir sans résistance et fondent dans sa bouche. Il ne cueille que ceux qui sont à sa portée car il veut pas être griffé par les ronces. Un peu plus loin, il aperçoit un autre arbuste et recommence sa cueillette. Et puis encore, et encore. Il se sent bien, à déambuler dans ce joli sentier qu'il n'avait encore jamais remarqué. Le chemin est plein de senteurs sous le soleil d'été. Il se demande où il peut bien mener et continue ainsi sa marche. Il finit par aboutir dans un pré verdoyant, avec de l'herbe, de la mousse et des pierres. Mais surtout, il y a des moutons qui paissent tranquillement. Il a alors l'idée de saisir un bâton pour les faire courir. Il les effraie mais aussitôt, surgit un molosse en furie. Le gros chien enragé et baveux se met à sa poursuite. Aussitôt, il décampe et s'engage à nouveau dans le chemin. Un coup d'œil par-dessus l'épaule lui confirme que le chien ne s'arrête pas là. Il détale à toutes jambes et s'enfonce dans le chemin; il sent les griffures des muriers et les piqures d'orties. Le chien est toujours à sa poursuite. Il redouble de vitesse en retenant ses larmes : il a peur. Puis il arrive à la route et constate que le chien a dû arrêter sa course. Son cœur bat si fort qu'il a l'impression qu'il va exploser. Il s'inspecte et remarque les griffures et les piqures. Cela fait tout de même moins mal qu'une morsure! Mais que va dire sa mère quand elle le verra? Elle l'attend depuis un bon moment déjà puisqu'il devait aller chercher le pain pour le dîner. Il n'ose pas imaginer sa réaction!
En conclusion, il ne faut pas remettre à plus tard ce que l'on peut faire au moment-même, même si l'on aperçoit un chemin joli,joli!