Sagot :
Tu devrais peut-être commencer par l'introduction en donnant la signification et l'origine des mots "justice" et "loi".
Tu dois te poser des questions pour l'argumentaire :
1) La loi est-elle nécessairement légitime ?
2) Ce qui est conforme à la loi est-il juste ?
Dans quel cas ne le serait-il pas ?
3) Comment expliquer ces contradictions ?
4) Quelle raison première tient à la définition de l'homme.
5) Comment a-t-on donc défini cet homme des droits de l'homme ?
Tu conclus par les principes moraux du fondement du droit, tu donnes aussi ton avis sur le sujet et ta dernière phrase doit donner à réflexion
Tu dois te poser des questions pour l'argumentaire :
1) La loi est-elle nécessairement légitime ?
2) Ce qui est conforme à la loi est-il juste ?
Dans quel cas ne le serait-il pas ?
3) Comment expliquer ces contradictions ?
4) Quelle raison première tient à la définition de l'homme.
5) Comment a-t-on donc défini cet homme des droits de l'homme ?
Tu conclus par les principes moraux du fondement du droit, tu donnes aussi ton avis sur le sujet et ta dernière phrase doit donner à réflexion
La loi est-elle toujours juste ?
Intro
La justice est une exigence d'égalité. Mais qu'est-ce qu'une égalité juste ? Dans un État de droit, la justice applique la loi : mais n'y a-t-il pas de lois injustes ? Comment la définit-on et quelle réaction appelle-elle ?
Débat
1) La justice se confond-elle avec une stricte égalité (voir Platon et les notions de justice corrective et distributive) ou avec une une idée du droit qui émane d’une long débat (inégalités naturelles par rapport aux inégalités sociales // exigence de la reconnaissance de la dignité humaine // Rousseau dans le Contrat social : un état est juste et légitime s'il garantit à ses citoyens le respect de ce qui fonde la dignité humaine, à savoir la liberté.) ? Le droit est un ensemble de règles qui régissent l’état : c’est le droit positif. Mais là, comment expliquer les variations dans l’espace (cfr Pascal et la notion de paix sociale) ou la notion de Hobbes qui n’interroge pas le fondement des lois alors que Rousseau y voit une distinction entre le légal et le légitime. Faut-il tolérer des inégalités de droit, à condition que ce soit au profit des moins favorisés ? Oui, selon J. Rawls mais dans ce cas, on nie que tous les droits sont universels, parce que certains auront des droits que d'autres n’auront pas.
2) La loi garantit les droits de chacun et définit ses devoirs : elle protège mais contraint. -La justice légitime peut se définir plutôt comme la répartition des biens et des honneurs proportionnelle aux mérites de chacun (Platon, Les lois), et non comme celle du plus fort. Elle est injuste dans le sens où elle accorde la même chose à des individus inégaux. La démocratie absolue est donc un régime absurde et injuste (Platon, La République). La loi n’est pas juste non plus lorsqu’elle accorde moins à qui mérite plus et inversement. L’égalité devant la loi n’est-elle pas constitutive de la justice ? L’égalité devant la loi peut être le critère de la justice et produit donc l’impartialité. Car chacun a alors les mêmes droits et devoirs que les autres. Personne ne peut dominer les autres ; c’est le fondement de la démocratie, elle-même basée sur la représentation du peuple, la justice sociale et l’égalité matérielle comme idéal à réaliser. Or, un gouvernement agissant dans la sphère économique devra décider de tout, et de là régir la totalité de la vie des individus par une tyrannie au nom de la justice sociale. Pour l’éviter, il va passer par un système de redistribution (impôts et taxes) en préservant la liberté individuelle et justifier l’égalité devant la loi. - Des lois arbitraires peuvent exister et être combattues par la désobéissance civile. Selon Martin Luther King, « chacun a la responsabilité morale de désobéir aux lois injustes » ; en France, les faucheurs d'OGM emmenés par José Bové ont fait acte de désobéissance civile. La désobéissance civile doit être un acte public, résultant d’un mouvement collectif et doit être non-violente : on peut avoir le droit et même l’obligation de désobéir à la loi. Conclusion : Toute loi n’est pas juste et dans ce cas on peut avoir le droit et même l’obligation de la contester. En revanche, une loi universelle votée par les représentants du peuple encourage la justice sociale et permet à chacun de vivre librement.
Intro
La justice est une exigence d'égalité. Mais qu'est-ce qu'une égalité juste ? Dans un État de droit, la justice applique la loi : mais n'y a-t-il pas de lois injustes ? Comment la définit-on et quelle réaction appelle-elle ?
Débat
1) La justice se confond-elle avec une stricte égalité (voir Platon et les notions de justice corrective et distributive) ou avec une une idée du droit qui émane d’une long débat (inégalités naturelles par rapport aux inégalités sociales // exigence de la reconnaissance de la dignité humaine // Rousseau dans le Contrat social : un état est juste et légitime s'il garantit à ses citoyens le respect de ce qui fonde la dignité humaine, à savoir la liberté.) ? Le droit est un ensemble de règles qui régissent l’état : c’est le droit positif. Mais là, comment expliquer les variations dans l’espace (cfr Pascal et la notion de paix sociale) ou la notion de Hobbes qui n’interroge pas le fondement des lois alors que Rousseau y voit une distinction entre le légal et le légitime. Faut-il tolérer des inégalités de droit, à condition que ce soit au profit des moins favorisés ? Oui, selon J. Rawls mais dans ce cas, on nie que tous les droits sont universels, parce que certains auront des droits que d'autres n’auront pas.
2) La loi garantit les droits de chacun et définit ses devoirs : elle protège mais contraint. -La justice légitime peut se définir plutôt comme la répartition des biens et des honneurs proportionnelle aux mérites de chacun (Platon, Les lois), et non comme celle du plus fort. Elle est injuste dans le sens où elle accorde la même chose à des individus inégaux. La démocratie absolue est donc un régime absurde et injuste (Platon, La République). La loi n’est pas juste non plus lorsqu’elle accorde moins à qui mérite plus et inversement. L’égalité devant la loi n’est-elle pas constitutive de la justice ? L’égalité devant la loi peut être le critère de la justice et produit donc l’impartialité. Car chacun a alors les mêmes droits et devoirs que les autres. Personne ne peut dominer les autres ; c’est le fondement de la démocratie, elle-même basée sur la représentation du peuple, la justice sociale et l’égalité matérielle comme idéal à réaliser. Or, un gouvernement agissant dans la sphère économique devra décider de tout, et de là régir la totalité de la vie des individus par une tyrannie au nom de la justice sociale. Pour l’éviter, il va passer par un système de redistribution (impôts et taxes) en préservant la liberté individuelle et justifier l’égalité devant la loi. - Des lois arbitraires peuvent exister et être combattues par la désobéissance civile. Selon Martin Luther King, « chacun a la responsabilité morale de désobéir aux lois injustes » ; en France, les faucheurs d'OGM emmenés par José Bové ont fait acte de désobéissance civile. La désobéissance civile doit être un acte public, résultant d’un mouvement collectif et doit être non-violente : on peut avoir le droit et même l’obligation de désobéir à la loi. Conclusion : Toute loi n’est pas juste et dans ce cas on peut avoir le droit et même l’obligation de la contester. En revanche, une loi universelle votée par les représentants du peuple encourage la justice sociale et permet à chacun de vivre librement.