Sagot :
Intro
Tout le problème est de savoir à quoi tient la liberté. S'agit-il d'un pouvoir qui ne dépend que du libre arbitre, sans tenir compte de circonstances extérieures? Ou s'agit-il d'une faculté d'agir conditionnée par ces dernières? Et est-on libre de pouvoir choisir ou en d’autres termes, les circonstances de la vie conditionnent-elles notre liberté ? Excluons du champ de la réflexion la liberté entendue comme « obtenir tout ce que l’on veut » ou même la liberté politique.
Développement
1) Contraintes physiques, morales ou les maladies causent–elles une prise de décision particulière ou ne déterminent-elles pas la prise de décision et l’exercice de la liberté. Et exercer sa liberté, est-ce le pouvoir de dire non et se limite-telle à cela ?
-refus de ses tendances à abuser ; voir Montaigne (pouvoir sur soi
-refus d’opinions
-refus de contraintes (est-ce l’exercice de la liberté ?)
2) Mais même si un homme avait le pouvoir d'être libre, c'est-à-dire de s'extraire du conditionnement des circonstances extérieures, l'exercice de ce pouvoir ne dépend-il pas précisément de telles circonstances ?
- Hegel, dans la Phénoménologie de l’esprit, répond que si l’homme est le résultat de ses expériences et ses émotions et peurs marquantes, ces dernières constituent un frein à l’épanouissement. La psychanalyse permet d’y remédier en tant « qu’accoucheuse de liberté » en permettant à l’homme d’adopter une nouvelle forme de pensée pour exister pleinement.
- Pour Sartre les circonstances de la vie ne conditionnent pas la liberté de l’homme. Cela implique une lucidité radicale sur son propre sort : l’homme est toujours responsable de ce qu’il est. Il est même contraint à l’exercice de la liberté en posant des choix permanents, sans quoi il n’existe pas.
Conclusion
Même si un certain déterminisme tend à contraindre l’exercice de la liberté, il existe des moyens d’emprise sur soi qui conduisent à affermir la liberté face aux circonstances de la vie.
Tout le problème est de savoir à quoi tient la liberté. S'agit-il d'un pouvoir qui ne dépend que du libre arbitre, sans tenir compte de circonstances extérieures? Ou s'agit-il d'une faculté d'agir conditionnée par ces dernières? Et est-on libre de pouvoir choisir ou en d’autres termes, les circonstances de la vie conditionnent-elles notre liberté ? Excluons du champ de la réflexion la liberté entendue comme « obtenir tout ce que l’on veut » ou même la liberté politique.
Développement
1) Contraintes physiques, morales ou les maladies causent–elles une prise de décision particulière ou ne déterminent-elles pas la prise de décision et l’exercice de la liberté. Et exercer sa liberté, est-ce le pouvoir de dire non et se limite-telle à cela ?
-refus de ses tendances à abuser ; voir Montaigne (pouvoir sur soi
-refus d’opinions
-refus de contraintes (est-ce l’exercice de la liberté ?)
2) Mais même si un homme avait le pouvoir d'être libre, c'est-à-dire de s'extraire du conditionnement des circonstances extérieures, l'exercice de ce pouvoir ne dépend-il pas précisément de telles circonstances ?
- Hegel, dans la Phénoménologie de l’esprit, répond que si l’homme est le résultat de ses expériences et ses émotions et peurs marquantes, ces dernières constituent un frein à l’épanouissement. La psychanalyse permet d’y remédier en tant « qu’accoucheuse de liberté » en permettant à l’homme d’adopter une nouvelle forme de pensée pour exister pleinement.
- Pour Sartre les circonstances de la vie ne conditionnent pas la liberté de l’homme. Cela implique une lucidité radicale sur son propre sort : l’homme est toujours responsable de ce qu’il est. Il est même contraint à l’exercice de la liberté en posant des choix permanents, sans quoi il n’existe pas.
Conclusion
Même si un certain déterminisme tend à contraindre l’exercice de la liberté, il existe des moyens d’emprise sur soi qui conduisent à affermir la liberté face aux circonstances de la vie.