1. Le journaliste n’a que peu
apprécié le film qu’il trouve médiocre et en-dessous de ses attentes par
rapport au « Silence des agneaux ».
« Genre : « serial
mangeur » » : humour décalé du journaliste qui donne une
impression péjorative.
« La recette de cette suite
du fameux « Silence des agneaux » laisse perplexe. » : le
journaliste décrit directement sa perplexité suite au visionnage du film.
« On n’est plus chez un
serial killer superlatif, mais dans un genre mal défini de surnaturel, et cette
impression-là est le maigre apport d’un film impersonnel. » :
jugement péjoratif traduit par « un genre mal défini de surnaturel »
, « un maigre apport » et « film impersonnel ».
« On dirait que les cornacs
de Hannibal ont tout fait pour décevoir les attentes… » : Là encore,
le journaliste parle de déception des attentes en induisant que tout a été fait
pour donner cette sensation.
2. Il résume le cocktail du film
en décrivant les protagonistes : « Soit donc Hannibal le cannibale en
liberté. Soit Clarice Starling, star
diaphane du FBI , ex-confidente du monstre. Soit enfin Mason Verger, ex-victime
de Lecter, milliardaire défiguré qui va œuvrer aux retrouvailles entre la Belle
et la Bête… »
Le seul élément objectif de l’article
est constitué par un rappel au sujet des protagonistes de l’histoire du film,
mais rien ne décrit l’action.
3. Hormis le fait qu’il fait l’éloge
du jeu d’Antony Hopkins, l’article du journaliste vise clairement à dissuader
le public d’aller voir le film sans en faire une description objective.