j'ai besoin d'un resumé pour mon cours de francais c'est sur le livre "la Vénus d'Ille" c'est légérement urgent car c'est pour lundi ;) merci 

Sagot :

Prosper Mérimée est né à Paris, en 1803. Son père et sa mère sont des peintres de talent. Elevé dans un milieu bourgeois et artistique, Prosper Mérimée suit ses études au lycée Henri-IV, puis fait son droit, tout en fréquentant les salons littéraires de l’époque.Il fait bientôt figure de jeune homme cynique et libertin. En 1828, il se bat en duel avec le mari de sa maîtresse, Mme Lacoste, puis connaît une éphémère aventure avec Georges Sand, avant de tomber amoureux de la charmante Valentine Delessert, nièce de Natalie de Noailles. Il voyage en Europe et surtout en France. Il devient l’ami de Stendhal, de 20 ans son aîné. Il songe à cette époque, comme tous les jeunes gens de son âge, à révolutionner le théâtre. Il entre en littérature par une double mystification, publiant en 1825 et en 1827 le Théâtre de Clara Gazul, et La Guzla (anagramme de Gazul), deux œuvres qu’il attribue, pour la première à la prétendue comédienne Clara Gazu et pour la seconde à un certain Hyacinthe Maglanovitch.Esprit libéral, Mérimée accueille avec joie, en 1830, la monarchie de juillet qui lui offrira en retour protection, faveurs et emplois. Puis il se lie, à Madrid, avec le Comte et la Comtesse de Montijo, les parents d’Eugénie, qui aura la bonne idée 20 ans plus tard d’épouser Napoléon III et de devenir l’impératrice des Français. C’est la période d’une production littéraire intense. Tout d’abord la Chronique du temps de Charles IX (roman historique) puis une série de nouvelles (Mateo Falcone, Vision de Charles IX, Tamango, Federigo, L’Enlévement de la Redoute) qui lui permettent d’asseoir sa réputation. Ce sera ensuite La Venus d’Ille (1837), Colomba (1840) et Carmen (1845) 3 récits où Mérimée qui fait preuve à la fois de concision et de pittoresque, donne à la Nouvelle ses lettres de Noblesse.Prosper Mérimée est élu à l’Académie Française en 1844. Puis, il se ralliera à l’Empire, deviendra historien, traduira la littérature russe et se réfugiera à Cannes où il mourra (1870). (Toute ses informations se trouvent à la fin du livre dans un dossier)