C'est une histoire écrite par Jules Verne. L'histoire du docteur Trifulgas, un médecin suisse qui n'est intéressé que par l'argent de ses patients. Un soir une petite fille vient le voir car son papa est très malade. La petite étant pauvre le médecin la renvoie. Ensuite vient la femme du pauvre que le médecin renvoie également. Puis vient la mère de l'homme malade qui lui remet une somme. Le médecin se décide alors à se rendre au chevet de l'homme malade. Il sort en compagnie de son chien tous les deux suivis de la vieille femme. Ce soir là il fait mauvais temps, pluie, tempête et tous doivent traverser une lande hostile. Le médecin se retourne à un moment ne sachant plus trop quel sentier emprunter et s'aperçoit qu'il est seul avec son chien, la vieille a disparu.
Malgré tout il poursuit sa route et s'aperçoit qu'il est devant sa propre maison. Il rentre et va dans sa chambre ou il se trouve mourant. Pris de panique le médecin met tout en oeuvre pour soigner "son autre lui même" mais ne peut pas se sauver. Il voit alors son corps se relever dans un dernier râle et retomber raide mort entre ses bras malgré tout son savoir il n'a pas réussi à se sauver.
A partir de cette histoire tu peux imaginer un paragraphe où tu dois traverser un endroit qui fait peur, une forêt, un bois ou même une lande immense comme en Bretagne ou en Irlande par exemple, tu peux t'inspirer du petit chaperon rouge, t'imaginer des bruits, des craquements de branches, l'obscurité, des cris d'animaux...
Voilà un sujet que j'ai inventé pour les besoins de ton devoir :
Il y a très longtemps, un soir de novembre, je me trouvais en voiture avec mon père et tout à
coup notre voiture s'arrêta net. La voiture était en panne et papa regardait le
moteur qui fumait au beau milieu de la campagne.
La
nuit tombait tôt à cette époque de l'année et il n'allait pas tarder à faire
nuit. Nous étions à environ deux kilomètres de chez ma grand mère. Mon père, voyant que j'avais froid, décida que je devais rejoindre la maison de ma
grand mère et m'indiqua un chemin
de traverse qui était plus court que la route.
Après
avoir écouté attentivement les explications de mon père je m'élançai
courageusement par le chemin qui ne tarda pas à déboucher dans un bosquet
d'arbres. Un peu plus loin je commençai à traverser la lande alors que le crépuscule était déjà là. La tempête se leva d'un coup et je me retrouvai avec les cheveux dans les yeux, de l'eau dans
les chaussures et le vent me poussait violemment de travers ce qui me faisait
tomber dans les bruyères, j'étais écorché partout. J'entrevoyais à travers les arbres partiellement dénudés du bois, au loin, une faible lueur dans la nuit et ne la quittai pas des yeux. C'était sûrement la maison de ma grand
mère, je repris courage pour affronter ce dernier obstacle à franchir avant
d'arriver.
Alors
que j'entrai dans le bois, une chouette se mit à hululer et je fis un bond
formidable en arrière, le cœur battant je me relevai tout tremblant de
trouille. Les arbres s'agitaient en tous sens et des branches craquaient
affreusement, je me faufilais le plus rapidement que je pouvais courant sur les
épais tapis de feuilles mortes et c'est alors qu'une forme détala à mon
approche. Je ne savais pas ce que cela pouvais être mais la peur me cloua sur place. Je
me cachai derrière un énorme tronc d'arbre pour y retrouver mes esprits. Je me
penchai un peu pour essayer de voir dans cette obscurité si le chemin était
dégagé mais je ne vis rien.
Après
avoir respiré à fond je m'élançai tête baissée, prenant garde à ne pas trébucher sur les sol parsemé de
bois mort, maintenant il
ne restait que quelques mètres à parcourir pour sortir de cet endroit de cauchemar.
C'est alors
que j'aperçus ma grand mère qui me faisait des signes avec une torche au bout du sentier, j'étais
sauvé !