Sagot :
Peut-il y avoir une science de l’inconscient ?
Quand on est conscient, on sait, on pense, on réfléchit, on lit, on travaille, etc... Et pourtant, dirige t-elle toutes nos actions, en a t-elle le monopole ? Je pense que parfois on agit contre notre volonté, peut-être y a t-il une science de l'inconscient ?
On peut alors prendre le contre-pied de cette dernière problématique et raisonner par l’absurde : Ne peut-il pas y avoir connaissance de cet inconscient ?
La science, aujourd’hui est une connaissance acquise par une suite de déductions logique et qui peut-être vérifiée par expérience. De même, par définition, l’inconscient est ce que l’on ressent ou perçoit sans en prendre conscience, tous les contenus relatifs aux pulsions, désirs ou encore souvenirs d’enfance qui, refoulés par le sur-moi demeurent cependant actif, manifesté par les rêves, les lapsus ou encore les actes manqués.
A première vue, donc, l’inconscient n’est qu’une hypothèse et il semble paradoxal de concilier une théorie invérifiée avec le savoir et la connaissance, puisque par son essence même, l’inconscient s’y oppose. On peut donc se demander si l’inconscient est une certitude ou une hypothèse et s’il peut y avoir une science sans expérimentation.
A partir du XIXe siècle et grâce à Freud, on a une nouvelle conception de ces notions : en effet, il cherche à montrer que l’individu n’est pas totalement conscient de ce qui se passe en lui, s’opposant alors à Descartes. On en déduit donc que des personnes atteintes de troubles psychiques ne sont pas conscientes de ce qui leur arrive : ils ne savent pas de quoi ils souffrent et n’ont que de vagues souvenirs qu’ils ont évacués quelque part, en phase d’éveil.
On peut donc se demander comment arriver à déduire d’exemples de troubles qu’il existe un inconscient. En effet cet inconscient est par sa nature même insaisissable. Ce serait donc une chose que l’on sait que l’on ignore. Mais qu’en est-il d’une chose que l’on ignore ignorer ! On découvre alors un autre problème dont Freud ne parle pas, à juste cause !
Ce que Freud conclut, à l’aide de personnes perverses, névrosées ou hystériques, c’est qu’il y a chez tout un chacun une partie séparée de la conscience par une barrière (quasi) infranchissable qu’il nomme « inconscient ». Tout individu est doté d’inconscient et des études faites depuis près d’un siècle ont montrées qu’il existe vraiment une partie non consciente et inconnue. Néanmoins pour conclure qu’une chose existe, il faut qu’elle se manifeste directement ou indirectement. L’inconscient se manifeste donc. En effet, Freud a cherché à montrer que l’inconscient fait des percées à de rares occasions. Ainsi, lors des rêves, notre conscience et notre sur-moi seraient légèrement altérés ce qui pourrait laisser l’inconscient faire passer, sous forme de symboles liés à notre enfance, des pulsions (en effet, le sur-moi est quand même toujours là). Freund pense que les rêves sont une représentation de désirs refoulés et qu’ils ont toujours une signification qui, pour être déchiffrée, ferait appel à la conception des enfants (qui n’ont pas encore de sur-moi très développé selon Freud). L’inconscient s’exprimerait un peu plus librement lors des rêves que Freud essaye d’interpréter pour les comprendre. On imagine bien que la tâche est infiniment complexe, chaque symbole ayant une signification absolument personnelle d’où la multitude d’erreurs.
De même, il exprime le fait que la plupart des lapsus sont révélateurs et seraient l’expression d’un désir refoulé. Si je dis : « Il suffit de ne pas le convier » au lieu de : « Il suffit de le convier », Freud analyserait ceci comme un désir qu’il ne vienne pas. Il y aurait donc des failles dans le sur-moi qui permettraient à l’inconscient de faire surface brièvement. De même, les actes manqués prennent de l’importance chez Freud. Ainsi on m’offre un disque de musique : je le range mais je le perds. Quelques temps plus tard, cette personne me rend un précieux service. Alors, sans que je sache pourquoi, j’ai envie de ranger ma discothèque et je retrouve le disque. Cela veut dire selon Freud que je n’appréciais pas cette personne au moment où elle m’a offert le disque.
Nous pouvons donc dire que l’inconscient, ou tout du moins qu’une forme d’inconscient existe.
Quand on est conscient, on sait, on pense, on réfléchit, on lit, on travaille, etc... Et pourtant, dirige t-elle toutes nos actions, en a t-elle le monopole ? Je pense que parfois on agit contre notre volonté, peut-être y a t-il une science de l'inconscient ?
On peut alors prendre le contre-pied de cette dernière problématique et raisonner par l’absurde : Ne peut-il pas y avoir connaissance de cet inconscient ?
La science, aujourd’hui est une connaissance acquise par une suite de déductions logique et qui peut-être vérifiée par expérience. De même, par définition, l’inconscient est ce que l’on ressent ou perçoit sans en prendre conscience, tous les contenus relatifs aux pulsions, désirs ou encore souvenirs d’enfance qui, refoulés par le sur-moi demeurent cependant actif, manifesté par les rêves, les lapsus ou encore les actes manqués.
A première vue, donc, l’inconscient n’est qu’une hypothèse et il semble paradoxal de concilier une théorie invérifiée avec le savoir et la connaissance, puisque par son essence même, l’inconscient s’y oppose. On peut donc se demander si l’inconscient est une certitude ou une hypothèse et s’il peut y avoir une science sans expérimentation.
A partir du XIXe siècle et grâce à Freud, on a une nouvelle conception de ces notions : en effet, il cherche à montrer que l’individu n’est pas totalement conscient de ce qui se passe en lui, s’opposant alors à Descartes. On en déduit donc que des personnes atteintes de troubles psychiques ne sont pas conscientes de ce qui leur arrive : ils ne savent pas de quoi ils souffrent et n’ont que de vagues souvenirs qu’ils ont évacués quelque part, en phase d’éveil.
On peut donc se demander comment arriver à déduire d’exemples de troubles qu’il existe un inconscient. En effet cet inconscient est par sa nature même insaisissable. Ce serait donc une chose que l’on sait que l’on ignore. Mais qu’en est-il d’une chose que l’on ignore ignorer ! On découvre alors un autre problème dont Freud ne parle pas, à juste cause !
Ce que Freud conclut, à l’aide de personnes perverses, névrosées ou hystériques, c’est qu’il y a chez tout un chacun une partie séparée de la conscience par une barrière (quasi) infranchissable qu’il nomme « inconscient ». Tout individu est doté d’inconscient et des études faites depuis près d’un siècle ont montrées qu’il existe vraiment une partie non consciente et inconnue. Néanmoins pour conclure qu’une chose existe, il faut qu’elle se manifeste directement ou indirectement. L’inconscient se manifeste donc. En effet, Freud a cherché à montrer que l’inconscient fait des percées à de rares occasions. Ainsi, lors des rêves, notre conscience et notre sur-moi seraient légèrement altérés ce qui pourrait laisser l’inconscient faire passer, sous forme de symboles liés à notre enfance, des pulsions (en effet, le sur-moi est quand même toujours là). Freund pense que les rêves sont une représentation de désirs refoulés et qu’ils ont toujours une signification qui, pour être déchiffrée, ferait appel à la conception des enfants (qui n’ont pas encore de sur-moi très développé selon Freud). L’inconscient s’exprimerait un peu plus librement lors des rêves que Freud essaye d’interpréter pour les comprendre. On imagine bien que la tâche est infiniment complexe, chaque symbole ayant une signification absolument personnelle d’où la multitude d’erreurs.
De même, il exprime le fait que la plupart des lapsus sont révélateurs et seraient l’expression d’un désir refoulé. Si je dis : « Il suffit de ne pas le convier » au lieu de : « Il suffit de le convier », Freud analyserait ceci comme un désir qu’il ne vienne pas. Il y aurait donc des failles dans le sur-moi qui permettraient à l’inconscient de faire surface brièvement. De même, les actes manqués prennent de l’importance chez Freud. Ainsi on m’offre un disque de musique : je le range mais je le perds. Quelques temps plus tard, cette personne me rend un précieux service. Alors, sans que je sache pourquoi, j’ai envie de ranger ma discothèque et je retrouve le disque. Cela veut dire selon Freud que je n’appréciais pas cette personne au moment où elle m’a offert le disque.
Nous pouvons donc dire que l’inconscient, ou tout du moins qu’une forme d’inconscient existe.