Il était maintenant onze heures du soir. Lucas revint du poste radio, et t’annonça pour minuit, l'avion de Dakar. Tout va bien à bord. Dans ton avion, à minuit dix, on eut transbordé le courrier, et tu décolleras pour le Nord. Devant une glace ébréchée, tu te rasas attentivement. De temps à autre, la serviette éponge autour du cou, tu allais jusqu'à la porte et regardais le sable nu ; il faisait beau, mais le vent tombait. Tu revins au miroir. Tu songeas. Un vent établi pour des mois, s'il tombait, dérangeait parfois tout le ciel.
Je ne suis pas sure à 100% mais ça me semble juste :$