Sagot :
Que de bousculades et de gesticulations, le couloir est bien agité aujourd'hui. On se rentre dedans. Il y a des soubresauts, des excuses qui s'en suivent. Puis vient l'heure du cours. Les sourires se forment sur les visages, des déceptions s'inscrivent sur des faces. Encore caché dans un coin, on ne m'a pas vu. Je reste seul, comme toujours et personne ne me voit. Je ne manque à personne, savent-ils même que j'existe ? Je sais j'exagère la chose, je suis un peu gonflé...
Soudain on me prend, on me bascule, on me bouscule, je suis à terre, je tente de m'échapper ! Or tous ont leurs yeux malicieux sur moi. Je scrute la salle. Je sais bien qu'il est trop tard. Le temps d'un souffle, je me sens porté, on s'amuse à me battre, c'en est effrayant. S'en suivent des cris, des hurlements sourds. Soudain on pousse, on griffe, on râle ! Qui ne survivra pas à une journée de plus ? C'était la guerre, la grande, la vraie. Déchirement atroce qui coûte la vie et l'âme. Je me rends à ceux qui exécutent mon drame. La cloche sonne, le cours est terminé. Je heurte le sol. C'en est fini de moi. Je m'abandonne à terre. Je me ferme sur moi même. La salle apparaît vide et le silence résonne. Douceur qui me fascine, moi qui suis un ballon aux couleurs monotones.
Soudain on me prend, on me bascule, on me bouscule, je suis à terre, je tente de m'échapper ! Or tous ont leurs yeux malicieux sur moi. Je scrute la salle. Je sais bien qu'il est trop tard. Le temps d'un souffle, je me sens porté, on s'amuse à me battre, c'en est effrayant. S'en suivent des cris, des hurlements sourds. Soudain on pousse, on griffe, on râle ! Qui ne survivra pas à une journée de plus ? C'était la guerre, la grande, la vraie. Déchirement atroce qui coûte la vie et l'âme. Je me rends à ceux qui exécutent mon drame. La cloche sonne, le cours est terminé. Je heurte le sol. C'en est fini de moi. Je m'abandonne à terre. Je me ferme sur moi même. La salle apparaît vide et le silence résonne. Douceur qui me fascine, moi qui suis un ballon aux couleurs monotones.