Sagot :
J'avais16 ans à peine, j'étais entourée d'amis, j'avais une famille unie, j'aimais aller au lycée car j'adorais étudier et pourtant, un jour, sans prévenir, le sort s'acharna sur moi, moi, encore une enfant, fragile et innocente, je fus frappée par une maladie orpheline qui me détruit en quelques jours. Je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivait, j'avais peur, ma famille pleurait, les médecins ne me disaient rien mais toutes ces blouses blanches discutaient et tournaient autour de mon lit en me questionnant et m'auscultant les uns après les autres sous toutes mes coutures. Eh oui, je suis malade, adieu le lycée, les amis, les bonnes choses de la vie, bonjour l'hôpital, les piqûres, les radios, les opérations, etc... Le verdict tombe enfin, l'hémodialyse devra faire partie de ma vie (machine qui filtre les reins au travers d'un rein artificiel), mes reins seraient fichus disent-ils et aucun remède n'existerait. Horreur, comment vais-je faire pour survivre à cela ? Sans réfléchir, je subis, je me laisse porter par l'équipe médicale, je souffre, ma vie serait réduite à l'hôpital, mes amis me laisseraient tomber, trop de mois loin d'eux, le lycée aussi, heureusement je travaillerai de moi-même pour avancer, car je me souviendrai d'une chose importante, ma volonté de me sortir de ce sale pétrin et de réussir quand même à avoir un métier. Un an et demi de galère entre ces machines qui sont devenues "mes amies de survie", mais enfin je verrais le bout du tunnel, une greffe de rein me sera proposée ce fameux samedi après midi lorsque je rentrerais des courses avec ma mère. Vite, direction Bordeaux, ça y est, tout est compatible, je serais greffée le lendemain matin, et je serais sauvée.... Merci à la médecine d'aujourd'hui, car sans elle je serai morte depuis longtemps.