Bonjour, J'ai un devoir en français à faire sur Le Cid de Corneille Il y a une question qui me tracasse depuis 3 jours auquel je n'arrive pas.
Voici l'extrait sur lequel nous devons travaillé :
Le Cid (Acte IV, scène 3) Rodrigue : Sous moi donc cette troupe s'avance, Et porte sur le front une mâle assurance. Nous partîmes cinq cents ; mais par un prompt renfort Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port, 5 Tant, à nous voir marcher avec un tel visage, Les plus épouvantés reprenaient leur courage! J'en cache les deux tiers, aussitôt qu'arrivés, Dans le fond des vaisseaux qui lors furent trouvés; Le reste, dont le nombre augmentait à toute heure, 10 Brûlant d'impatience autour de moi demeure, Se couche contre terre, et sans faire aucun bruit, Passe une bonne part d'une si belle nuit. Par mon commandement la garde en fait de même, Et se tenant cachée, aide à mon stratagème; 15 Et je feins hardiment d'avoir reçu de vous L'ordre qu'on me voit suivre et que je donne à tous. Cette obscure clarté qui tombe des étoiles Enfin avec le flux nous fait voir trente voiles; L'onde s'enfle dessous, et d'un commun effort 20 Les Mores et la mer montent jusque au port. On les laisse passer; tout leur paraît tranquille: Point de soldats au port, point aux murs de la ville. Notre profond silence abusant leurs esprits, Ils n'osent plus douter de nous avoir surpris; 25 Ils abordent sans peur, ils ancrent, ils descendent, Et courent se livrer aux mains qui les attendent. Nous nous levons alors, et tous en même temps Poussons jusque au ciel mille cris éclatants. Les nôtres, à ces cris, de nos vaisseaux répondent; 30 Ils paraissent armés, les Mores se confondent 2, L'épouvante les prend à demi descendus; Avant que de combattre, ils s'estiment perdus Ils couraient au pillage, et rencontrent la guerre ; Nous les pressons sur l’eau, nous les pressons sur terre, 35 Et nous faisons courir des ruisseaux de leur sang, Avant qu’aucun résiste ou reprenne son rang. Ils gagnent leurs vaisseaux, ils en coupent les câbles Poussent jusques aux cieux des cris épouventables Font retraite en tumulte, et sans considérer 40 Si leurs rois avec eux peuvent se retirer. Pour souffrir ce devoir leur frayeur est trop forte ; Le flux les apporta, le reflux les remporte ; Cependant que leurs rois, engagés parmi nous, Et quelque peu des leurs, tous percés de nos coups, 45 Disputent vaillamment et vendent bien leur vie. À se rendre moi-même en vain je les convie : Le cimeterre au poing ils ne m’écoutent pas ; Mais voyant à leurs pieds tomber tous leurs soldats, Et que seuls désormais en vain ils se défendent, 50 Ils demandent le chef : je me nomme, ils se rendent. Je vous les envoyai tous deux en même temps ; Et le combat cessa faute de combattants.
La question est la suivante : Demandez-vous à quel type de réplique on a affaire ici et quel effet ça crée.
Je sais que c'est une tirade mais je ne sais pas quel effet ça crée.
Ce récit de combattants courageux, prouve le bon stratagème qu'est leur chef. Cela crée un effet de confiance envers cet homme, qui sait mener ses hommes à la victoire.