1) Fais le portrait du narrateur : son nom, son âge, sa situation
familiale et personnelle, son activité d’écriture.
Issu
d'un milieu social très modeste, communiste et contestataire, Didier Daeninck est né en 1949 à Saint-Denis
(Ile-de-France) il a donc 64 ans en 2013.
Il
quitte l'école en seconde et trouve un emploi d'ouvrier imprimeur pendant
une dizaine d'années, et exerce différents emplois en alternance avec des
périodes de chômage, il devient animateur culturel puis journaliste local
pendant environ 5 ans avant de publier un premier roman qui passe inaperçu. Le
deuxième livre est remarqué et lui apporte la notoriété. Il a publié une
quarantaine de romans, des nouvelles, des livres pour enfants, de bandes
dessinées et écrit aussi des scénarios
pour la télévision.
"Les poissons rouges" est une
nouvelle de 6 pages extraite du livre "Main courante" qui regroupe vingt
nouvelles.
2) A quoi correspondent les dates en
italique ? N'ayant
pas ton texte : je ne sais pas répondre
3) Le narrateur passe du statut
de victime à celui de bourreau : explique ce que cela signifie.
La nouvelle « Les poissons rouges » est une nouvelle
extraite du livre "main courante". L'histoire prend la forme d’extraits du
journal intime d’un garçon qui pense que son beau-père a tué sa mère (il est
alors victime d'un terrible malheur) et finit par le tuer (il passe alors au
statut de bourreau de son beau-père).
4) Pourquoi l’auteur a-t-il
intitulé cette nouvelle « les poissons rouges » ?
Les
deux personnages nagent tels les poissons rouges dans le même espace mais ne communiquent
absolument pas d'où la tragédie. L'auteur a voulu mettre en évidence ce monde de
silence dans lequel vivent les poissons rouges finalement la grande solitude génératrice
d'idées noires, d'illusions morbides qu'un gamin de 8 ans traîne au fil du
temps et qu'il égraine dans son journal intime pendant quinze ans.
5) Explique la chute et donne
un exemple de scène qui prend un autre sens, une fois la fin de la nouvelle
connue.
La
fin de la nouvelle révèle la méprise du garçon (qui n'est d'ailleurs pas
convaincu vu la dernière phrase du journal intime "ils disent ça pour que
je regrette"). Toutes les attitudes du beau-père apparaissaient suspectes
au yeux du garçon par exemple la tentative de suicide du beau-père que le
garçon interprète comme un aveu de culpabilité.
