Sagot :
Bonjour,
Il est important de remarquer qu’autrefois, les jeunes
travaillaient très tôt, soit à partir de 14 ans, ainsi on pourrait dire qu’ils
s’avaient déjà faire face à leurs peurs dès l’adolescence. Alors que de nos
jours, les jeunes finissent leurs études beaucoup plus tard et par la
suite, travaillent soit aux environs de 24 - 25 ans.
Certains, certes, de par leur vie familiale et les conditions qui les
entourent, seront obligés de commencer à travailler dès 18 ans pour avoir de
l’argent de côté ou même parfois pour aider les parents en difficulté. Il est
vrai que la peur de grandir sommeille dans tous les esprits des jeunes et cela
commence souvent une fois le bac obtenu car c’est à ce moment-là que les
responsabilités arrivent de plus en plus vite au fil des années. Ils
appréhendent ce qui les attend dans le monde des adultes comme trouver un
emploi, savoir se débrouiller tout seul, trouver l’amour, fonder une famille,
avoir des projets et les mener à terme, se garder en bonne santé ainsi que les
siens, être tout au long de sa vie cultiver (informations et culture générale),
transmettre aux futurs enfants les connaissances et l’histoire, travailler bien
et efficacement, prendre des décisions importantes (comme un emprunt pour
l’achat d’une maison ou d’une voiture). Ainsi les jeunes adultes ont
l’impression que les obligations et les responsabilités d’adultes vont être
très difficiles à surmonter. De plus, pour eux, le rythme de vie est
chamboulé, ils ont peur de perdre le contrôle, de perdre leur chemin et de ne
plus avoir de vie sociale. C’est pourquoi ils se renferment dans leur cocon
familial où toute commodité est à disposition. Le fait d’avoir autant de
responsabilités inconnues et inexploitées, les laissent sur le « banc de touche
» et les font reculer encore plus vers l’assurance et la protection de leurs
parents, qui eux, seront faire face aux difficultés.
Cependant, les jeunes adultes peuvent s’aider
des expériences des autres pour affronter leurs propres peurs.
Ils ont vu comment leurs parents se sont débrouiller pour faire face à la vie
active d’adulte donc ils peuvent s’en imprégner pour y remédier et ainsi savoir
comment se débrouiller ; et par la suite le transmettre à leurs enfants futurs.
S’ouvrir au monde adulte leur permettra de prendre leur liberté car au fond
c’est ce que l’on veut tous étant jeunes. Il est vrai que quand on rentre dans
le monde de la vie active, nous n’avons pas, là, le problème de faire les
devoirs tous les soirs en rentrant de l’école, on peut se coucher à
l’heure que l’on veut, personne n’est là pour nous faire des remarques ou des
reproches. On est maître de soi-même. Ainsi les choix sont multiples par
rapport à la vie chez ses parents. Les jeunes adultes doivent être dans un
esprit d’ouverture à l’avenir et savoir tourner la page de l’adolescence avec
l’école, les jeux, les sorties le soir, les parents qui logent, nourries leurs
enfants. Cette vie est un bonheur, certes, mais cela n’est pas comparable à la
vie de jeune adulte indépendant et autonome que peuvent s’offrir tous les
jeunes actuellement.
En conclusion, l’inconnu fait toujours peur, il faut essayer d’être optimiste,
de positiver au maximum et de se dire que les moments difficiles permettent
d’apprendre et de surmonter nos peurs. Beaucoup d’autres d’entre nous sont
passés par cette étape difficile qui rend le passage à la vie active
insurmontable. Il est normal d’avoir peur de grandir, c’est naturel chez
l’humain d’avoir une peur, une appréhension de l’inconnu, de l’inexploité. Le
seul moyen d’y faire face c’est d’affronter ces "démons".
