Sagot :
Hier soir, avant de m'endormir, mes pensées vagabondaient en tout sens et le sommeil avait bien du mal à m'emporter. Alors que maman rangeait la terrasse, je l'entendait répéter inlassablement, mais pourquoi, pourquoi les gens perdent-ils la tête à ce point là. Quelques minutes plus tard, mon père l'avait rejoint et pensif, faisait les cent pas. A mon tour de m'interpeller ! En effet, cette tourmente commençait à m'inquiéter. Très vite, je compris que ces gens qui nous entouraient, avaient de mauvaises intentions. La société pourtant si solidaire, draine des personnes qui ne réfléchissent plus, agissent par pulsion et détruisent parfois des familles. Cet ensemble d'individus ne vivent qu'à travers les autres alors que pour moi, cela devrait être tout autre. Solidarité, respect de l'autre, entente alors qu'aujourd'hui, certains deviennent égoïstes, rient du malheur des autres et se prennent pour des caïds en faisant régner la terreur. Nos portent se ferment, des agressions demeurent quotidiennes, les sorties nocturnes interdites car "danger". Quelques instants, les yeux fermés je m'imagine un monde où règne le bon sens, de la joie de vivre, des informations où seules la météorologie et la musique ponctuent les phrases de la journaliste. Je m'étire, et je repense à tout ce qui m'entoure. Agressions, accidents, bagarres, règlements de compte, chômage, incertitude sur l'avenir où est passé cette société idyllique n'existe -t-elle pas, n'a t-elle jamais existé, est -ce du à l'air que nous respirons, devenons - nous fous ?